80 % des voitures haut de gamme dans le monde sont d'origine allemandes en 2018, preuve de l'énorme influence qu'ont BMW, Mercedes-Benz ou Daimler sur le marché automobile. Pourtant, l'avenir est loin d'apparaître comme brillant pour ces entreprises. Confrontées à l'évolution du secteur, elles ne semblent pas encore prêtes pour y faire face. Leur dépendance au diesel, incompatible avec les questions écologiques, leur retard sur les voitures électriques et leurs compétences encore peu connues sur les véhicules autonomes et donc l'ingénierie électronique sont autant de points faibles qui focalisent aujourd'hui l'attention. Le secteur automobile étant très important pour l'Allemagne, tous les échelons se mobilisent pour tenter de regagner de la confiance, aussi bien les entreprises en investissant massivement dans la recherche et développement, que les politiques en accordant des avantages au secteur et en le soutenant de manière évidente. Des aides qui ont incité les constructeurs à continuer dans leurs fonctionnements habituels, et qui sont aujourd'hui pointées du doigt comme l'une des raisons du retard allemand sur les voitures électriques ou autonomes. Des détails. Données chiffrées (nombre de ventes de certains constructions, nombre de voitures produites par certains constructeurs, etc.).