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Wong Kar-wai

Numéros de page :
8 p. / p. 12-19
Les films de Wong Kar-wai se font de plus en plus rares (10 longs métrages et 8 courts métrages en vingt ans), mais chacun est un événement par son innovation et sa perfection. Avec « The Grandmaster », le cinéaste d' « ln the Mood for Love » s'attache, pour la première fois, à réaliser un film de kung-fu, le genre le plus productif de Hong Kong (« Les Cendres du temps » (« Dung che sai duk »). 1994, était un « wuxiapian », un film de chevalerie et non de kung-fu). Par le soin qu'il met à ciseler chaque plan, chaque séquence, créant des atmosphères particulières à partir d'éléments naturels, il construit des écrins magnifiques pour les acteurs qu'il entraîne dans son univers. Consacré à Yip Man (ou Ip Man, selon que l'on adopte la lecture du Sud ou du Nord, autre sujet du film), l'un des grands maîtres du noble art, Wong Kar-wai réussit une fois de plus une oeuvre d'une grande beauté.