Cinéaste asiatique, lunetteux et laconique. Son dernier film, "My Blueberry Nights" sort dans les salles le 28 novembre 2007. Il parle de Cat Power, Norah Jones, des jeux olympiques en Chine et des grèves des transports en France.

Le Hongkongais Wong Kar-wai revient, après un long silence, avec un film de genre où il part à la recherche d'un pan de l'âme chinoise. Un vrai nouveau départ pour le cinéaste star des années 90.

Dix ans après son passage par les antipodes (l'Argentine par "Happy Together"), le Hong-Kongais Wong Kar-wai a de nouveau quitté son pays pour s'immerger cette fois totalement dans une autre culture et une autre langue, et diriger des comédiens anglo-saxons

Les films de Wong Kar-wai se font de plus en plus rares (10 longs métrages et 8 courts métrages en vingt ans), mais chacun est un événement par son innovation et sa perfection. Avec « The Grandmaster », le cinéaste d' « ln the Mood for Love » s'attache, pour la première fois, à réaliser un film de kung-fu, le genre le plus productif de Hong Kong (« Les Cendres du temps » (« Dung che sai duk »). 1994, était un « wuxiapian », un film de chevalerie et non de kung-fu).

Tout se passe comme si l'oeuvre de Wong Kar-wai n'était qu'un seul film, chaque nouvel opus établissant des correspondances intimes, des liens impalpables. "2046" n'est pas seulement la continuation d'"In the Mood for Love" dans la recherche d'un pur objet d'art qui tiendrait - comme le voulait Flaubert - par la seule force de son style, mais une nouvelle variation sur les grands thèmes qui obsèdent le cinéaste.

Le plus beau film de Cannes sort enfin ! Dans "In the Mood for Love", Wong Kar-wai met en scène deux époux trahis, interprétés par les magiques Tony Leung et Maggie Cheung, héros d'une histoire d'amour qui n'ose dire son nom.

Quatre ans après le choc de "In the Mood for Love", le réalisateur le plus novateur de Hong Kong nous revient avec "2046".