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Privés de retour

Numéros de page :
pp.8-37
Marchands d'art et collectionneurs les ont longtemps appelés les « arts primitifs » mais l'expression masquait trop mal leur origine coloniale. Alors, au tournant des années 1970, ils sont devenus « les arts premiers», ce qui ne répondait en rien au problème soulevé : quelle est la place de ces objets africains que se sont appropriés les Européens ? Est-elle encore dans les musées et les galeries privées ? Arrachés à leur contexte culturel, ils sont devenus des produits de spéculation mais aussi des leviers diplomatiques lorsque surgit l'épineuse question des restitutions.