"La Maman et la putain" : histoire d'un culte
Bulletin : Marianne 1317
Numéros de page :
pp.68-71
Paris, 1972. Alexandre vit aux crochets de Marie mais n’a pas renoncé à reconquérir Gilberte. Entre deux longues pauses dans des cafés de la rive gauche, il séduit Veronika, infirmière. L’organisateur de ce cruel manège amoureux, le cinéaste Jean Eustache, a puisé dans ses expériences personnelles pour brouiller jusqu’au vertige le réel et la fiction. Ce sommet du cinéma français, longtemps soustrait à la curiosité des cinéphiles, est à nouveau projeté sur grand écran.