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Nicolas Philibert "La Machine à écrire et autres sources de tracas"

Numéros de page :
pp.14-24
Un mois après "Averroès & Rosa Parks", l'insolite "Machine à écrire et autres sources de tracas" vient clore une trilogie sur la psychiatrie au pôle santé de Paris Centre, que Nicolas Philibert a entamé avec "Sur l'Adamant", Ours d'or à Berlin en 2023. Les trois films dressent le portrait d'un monde, en étroite complicité avec les patients et les soignants. Ils peuvent être vus séparément et dans le désordre, et s'éclairent mutuellement pour proposer une nouvelle manière de filmer la psychiatrie. L'occasion de reprendre notre conversation avec Nicolas Philibert. Le cinéaste témoigne des obstacles matériels et personnels qu'il a surmontés pour mener à bien cette énorme entreprise, dont les contours se sont dessinés en cours de tournage. Il met en perspective ce projet avec "La Moindre des choses", documentaire de 1996 tourné à la clinique de La Borde. Entretemps, le secteur de la psychiatrie s'est dégradé, faute de moyens et de lits. Mais plus qu'un constat ou un tableau général, c'est au quotidien, aux rêves et aux espoirs d'une poignée d'hommes et de femmes qu'il s'attache, pour livrer un témoignage passionnant dont il dévoile les coulisses et les belles rencontres. Sommaire. Réparer les vivants, la critique du film. Trois films mitoyens : "Sur L'Adamant", "Averroès & Rosa Parks", "La Machine à écrire et autres sources de tracas". "Je ne pousse pas les portes, j'accueille ce qu'on veut bien m'offrir", entretien avec Nicolas Philibert.