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Pénélope Cruz : "Je croyais que plus je souffrais, meilleur serait le résultat"

Bulletin : So film 94
Numéros de page :
pp.56-64, 66-73
Ça n'a jamais été une toquade espagnole, l'unanimité. Quoique. Le pays ibérique, déchiré en permanence par des débats tortueux, de la mémoire du franquisme ou la monarchie à la tortilla avec ou sans oignons, vient enfin de décerner à la comédienne le Prix national de la cinématographie lors du dernier Festival de San Sebastian. À 48 ans, Penélope Cruz, armée d'un Oscar, trois Goya et un César d'honneur, campe une énième mère toute-puissante dans le cinquième opus d'Emanuele Crialese, "L'immensità" (en salles le 11 janvier). Trois décennies après "Jambon, jambon", le mélodrame culte qui la voit débuter et l'unit pour la première fois à Javier Bardem, l'actrice revient sur sa carrière, ses engagements, la mystique d'une salle de cinéma ou comment elle a stalké Almodovar avant d'incarner son cinéma. Après l'entretien, Penélope rejoindra d'ailleurs Pedro pour un déjeuner madrilène (c'est-à-dire, à 14h30). Confessions d'une reine. Sommaire. "Je croyais que plus je souffrais, meilleur serait le résultat". Il était une fois dans les Monegros. Monica Cruz : "Le salon de coiffure a été notre seconde école". La vie avant le jambon.