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″Je suis heureux que vous alliez bien"

16 mai 2015
Numéros de page :
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Reprenons la conclusion de notre dernier article sur Roy Andersson, à propos de son film "Nous, les vivants" : "Souhaitons simplement ne pas devoir attendre sept autres années pour poursuivre la reconnaissance de son territoire." C'était en décembre 2007, il y aura bientôt sept ans et demi. Le cinéaste suédois est décidément un artiste à fructification lente - quoique régulière - et réfléchie. Rien chez lui d'incontrôlé, de flou, qui sente l'improvisation ou l'impensé. Après tout, sept années, c'est un délai raisonnable pour que les messages d'outre-monde qu'il délivre trouvent en nous leur chemin et diffusent. D'ici 2021, notre espace intérieur sera prêt pour accueillir le dernier volet de sa tétralogie - ou l'avant-dernier de sa pentalogie, ou, etc.