Placement privilégié des Français depuis de longues années, l’assurance-vie est aujourd’hui à un tournant. Alors que les taux d’intérêt servis par les fonds obligataires en euros continuent de baisser, au point de se rapprocher de ceux des placements réglementés, les sociétés gestionnaires investissent une part croissante des sommes qui leur sont confiées dans des valeurs boursières, dans le secteur immobilier et même dans des parts de sociétés non cotées… Objectif de ces contrats en unités de compte : offrir à leurs détenteurs des rendements susceptibles de compenser les perspectives inflationnistes actuelles. Ce qui tend inévitablement à accroître le niveau de risque financier encouru par les épargnants. Quelques données chiffrées.