Laisse le temps défaire
Bulletin : Le| Monde diplomatique mars 2024
01 mars 2024
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p.23
Jean-Pierre Léaud porte des foulards dans Paris en noir et blanc. On entend des chansons de Fréhel ou de Piaf. Au lit, à la terrasse des Deux-Magots, ça parle sans cesse. Ça boit trop. C’est un film français de presque quatre heures sur l’impossibilité de l’amour. L’œuvre la plus connue d’un «artiste maudit». Mais nul romantisme chez ce cinéaste de la répétition et de l’enfermement.