L'auteur montre la contribution de la haute société à la doctrine et au mouvement national-socialiste depuis 1919. A partir de dépouillement inédit d'archives, de carnets privés et de documents diplomatiques, il analyse les coulisses du pouvoir nazi. Il y décrit une élite se partageant entre amis des avantages fiscaux ou des propriétés volées, prenant part au pillage de l'Europe.

La milice française fut créée le 31 janvier 1943 par Pierre Laval, le chef du gouvernement de Vichy, en appelant des volontaires à défendre l'ordre contre les actions de la Résistance et un éventuel débarquement. Un an plus tard, la milice est devenue fasciste et déchaîne une violence politique d'Etat sous la forme de cours martiales remplaçant la justice. Cet ouvrage retrace cette période.

Journal du médecin de guerre résistant chargé de s'occuper de Pétain au fort de l'île d'Yeu de juillet à décembre 1949. Il rencontre un vieillard malade en proie à des crises de démence sénile. A la croisée de l'histoire et de la médecine, ce carnet qu'il tient quotidiennement offre un éclairage sur la fin de vie du Maréchal, ainsi que sur l'éthique médicale et la médecine pénitentiaire. ©Electre 2017

C'est entre la fin du premier siècle après J.-C. et la conquête de Rome par les Wisigoths que Paris devient la capitale du pays et qu'un Gaulois est nommé empereur, introduit le nationalisme et affranchit ainsi le pays de l'emprise de l'Empire romain.

En 20 récits, cet ouvrage jette un nouveau regard sur l’histoire, pour éclairer le rôle des sentiments collectifs comme la jalousie, l’envie, le désir ou l’affection. L’amour des premiers chrétiens, la hantise de la peste noire, la ruée vers l’or ou la chute du Mur de Berlin, autant d’événements qui témoignent des émotions qui ont jalonné l’histoire des hommes.

Un portrait en clair-obscur du dirigeant sud-africain qui n'omet pas les erreurs ayant jalonné son parcours. Il avait lui-même admis avoir parfois mal accordé sa confiance ou avoir tardé à admettre les effets dévastateurs du sida. ©Electre 2018

Un ouvrage chronologique et thématique qui décrypte les principales techniques et les outils élaborés par les différents régimes du monde (totalitaires ou démocratiques) pour conquérir les opinions publiques, pénétrer les esprits et gouverner les comportements. S'appuyant sur de nombreux documents, l'auteur retrace le passé pour mieux décrypter le présent démontrant la puissance de la propagande.

Retour sur les grandes crises de l'histoire et leurs solutions : Athènes, la Chine ancienne, la crise de 1929, les chocs pétroliers, etc.

A partir des archives de la SS, l'historien étudie l'organisation du travail des gardiens de camps de concentration et d'extermination mise en place par Himmler et ses adjoints mais aussi la gestion de leurs loisirs pour éviter l'ennui et la démotivation. Prix Augustin-Thierry 2011.

Amours flouées, argent détourné, harcèlement moral, publicités douteuses, silences trompeurs ou encore « affaires » politico-financières : les manipulations sont présentes dans une infinité de situations de la vie quotidienne et la crainte d'en être la victime se généralise. Fabrice d'Almeida propose une synthèse sur une notion apparue au XVIIIe siècle et qui s'est substituée peu à peu à celle de ruse. Alors que la recherche de la transparence est sans cesse revendiquée, ce livre invite à s'interroger sur la place prise par la figure de la « pieuvre » qui incarne l'intelligence dévoyée des puissants au détriment de celle du « renard » qui se joue subtilement des règles du social.

Remisé dans un grenier depuis quarante ans, ce manuscrit constitue un témoignage historique de première importance sur l'univers concentrationnaire et les détenus. Carl Schrade a en effet passé onze ans dans les différents camps de concentration du régime nazi. Arrêté en 1934 à la sortie d'un déjeuner pour quelques propos critiques lancés à table, ce jeune commerçant suisse décrit avec une précision extraordinaire la vie quotidienne des détenus et de leurs geôliers. Travaux épuisants, humiliations, crimes gratuits mais aussi épidémies, maladies, rapports humains réduits le plus souvent à la brutalité et à la violence. Déplacé dans les principaux camps - de Dachau à Buchenwald ou Flossenbürg - au gré des contraintes de l'effort de guerre, Schrade livre une radiographie sans concession. Seule l'amitié de quelques camarades - dont le grand résistant français à qui il confiera son manuscrit - et le désir de témoigner le font tenir. Avec son écriture sans afféterie ni pathos et même ses inexactitudes, ce texte entre en résonnance avec ceux de Primo Levi ou d'Irène Némirovsky.