Un jour, l’écrivain Patrick Autréaux connaît une crise intérieure, qui fait s’effondrer sa croyance en un salut par la littérature. Comme Pascal, il fait alors l’expérience de l’abîme. Il se tient depuis au bord du gouffre.

Ramené par le hasard d'une bibliothèque amie à l'engouement qu'avait provoqué ma découverte de ces tumulus broussailleux que sont "Notre-Dame-des-Fleurs" et "Miracle de la rose", errant de nouveau dans le labyrinthe des échappées de Jean Genet, laissant divaguer mes propres rêveries dans l'enclos limité par les hauts murs de cette langue trouée de meurtrières, cheminant au gré des images levées par le buissonnement de ces récits, je me suis soudain convaincu de la convergence, dont je me fais ici le vase collecteur, entre les voix de deux personnages qui m'ont un temps possédé : celle d'une ca

L’écrivain Patrick Autréaux évoque la manière dont une œuvre a mûri en lui, comprenant que le temps est pour lui un paysage. Comme on cherche un ami perdu, il cherche à rendre leurs lumières à tous les arrière-pays.