cet essai veut évaluer l'oeuvre de l'écrivain en se détachant du climat d'intimidation théorique entourant chacune des nouvelles parutions du pape du nouveau roman. A. Robbe-Grillet connaît une nouvelle consécration en entrant à l'Académie française en 2004 et c'est pour cette occasion que ce texte est remis à la disposition des lecteurs.

Une analyse polémique de certaines dérives de l'art contemporain. L'auteur montre comment la prééminence du discours (commentaires, analyses, interprétations) au détriment des oeuvres, le rôle des critiques qui eux-mêmes servent à légitimer les choix des institutions (centres d'art, musées, fonds régionaux d'art contemporain) ont engagé l'art contemporain dans une impasse.

Plutôt cancre Cédric, mais déterminé à prouver à Marion qu'il n'y a pas de honte à être passionné par la Formule 1. A Magny-Cours, dans le paddock, la tension est à son comble, les mécanos sont sur les dents. Les pilotes sont avides de rogner encore quelque millièmes de seconde sur leurs concurrents. Tout se joue dans la qualité du pneu, ou de l'aileron... aileron maudit, qui a disparu, au gramd dam de Cédric, injustement accusé de l'avoir subtilisé. Mais à l'âge de Cédric, ce genre d'injustice demande réparation.

«Que ceux qui se trouvent bien de ce qui se passe dans les arts, en littérature et en politique en France, referment aussitôt ce livre.» Parce qu'il y a quelque chose qui ne va pas, parce que la crise des arts, de la littérature et du politique persiste depuis plus d'un quart de siècle, parce qu'elle est entretenue par ceux qui en rendent compte, parce que Domecq et Naulleau ne s'y résignent toujours pas, ces entretiens sans complaisance analysent ce qu'est aujourd'hui pour eux la situation des esprits en France. Loin d'en rester à un état des lieux peu encourageant, ils proposent des alternatives qui jamais ne s'érigent en dogme. Et stimulent ainsi la réflexion de ceux pour qui la vie ne se vit pas à n'importe quel prix.

Un homme seul chez lui observe : la rue, les toits, tout ce qui s'offre à sa vue. Il se voit vivre, aussi. Au point que plus rien n'est ordinaire dans son existence pourtant bien banale. Un soir, à force de guetter, il aperçoit le reflet d'une fenêtre qui s'allume au-dessus de chez lui. Une femme ' Cette présence silencieuse va progressivement le hanter. Et l'homme abandonne tout : santé, travail, amour, en captant la proie pour l'ombre. Dans ce roman, Jean-Philippe Domecq mène une expérience métaphysique où jubilation d'écriture et redoutable humour s'associent pour une étrange et fondamentale interrogation sur la condition humaine.