La refonte de la vitrine consacrée à l'univers religieux du début du Moyen Âge est l'occasion pour le musée d'Archéologie nationale (MAN) de mettre à l'honneur l'une de ses pièces les plus intéressantes et les plus déroutantes : une plaque en terre cuite provenant de la commune du Broc, dans le Puy-de-Dôme. Décryptage d'un objet étonnant et significatif des mentalités religieuses de l'époque.

Ce mois-ci, le musée d’Archéologie nationale met à l’honneur un objet du premier Moyen Age : une cuillère en argent découverte à Monbadon, en Gironde. Bien que son contexte archéologique demeure mal connu, cette pièce est passionnante à plusieurs titres : non seulement la vaisselle d’argent de la fin de l’Antiquité est rarement mise au jour, mais en plus cet exemplaire porte gravé sur son manche le nom de son propriétaire, un certain Pompeianus.

Quand les réseaux sociaux révolutionnent nos modes de vie, rien ne leur résiste. Ainsi, la publication d’un bijou découvert lors des fouilles de la basilique de Saint-Denis a fait basculer notre vision de cet objet et a montré comment, parfois, le concours de nombreuses paires d’yeux, bien que peu expérimentées, peut apporter une contribution fondamentale à la recherche archéologique.

L’année 2017 s’est montrée propice pour les collections du premier Moyen Age, puisqu’elle a donné lieu à l’acquisition de deux plaques-boucles à motif chrétien datées du VIe siècle. L’une présente un motif rare et de saison : l’Adoration des Mages.

Ce mois-ci, le musée d'Archéologie nationale (MAN) met à l'honneur un objet à la fois très représentatif du monde mérovingien et particulièrement atypique : le scramasaxe à décor d'animaux monstrueux de Chaouilley. Son bestiaire étonnant rappelle toute la richesse de l'imaginaire médiéval, dont de nombreuses oeuvres artistiques ou littéraires s'inspirent encore aujourd'hui.

Longtemps conservé dans le jardin d'un particulier des Landes, ce chapiteau a connu un destin bien singulier. De provenance inconnue, il est resté pendant des années la proie des intempéries, servant d'élément d'agrément et de support de vasque, avant d'être racheté par un antiquaire qui sut en déceler la datation ancienne : le musée d'Archéologie nationale (MAN) s'en est par la suite porté acquéreur.

A l’issue d’une longue migration à travers la Pologne, les régions danubiennes et l’Empire romain, avec la mise à sac de la ville de Rome en 410, les Wisigoths entrent en Gaule en 413 et parviennent à s’y établir en 419, concluant un traité avec l’empereur Flavius Honorius. Le territoire concédé par l’Empire recouvre une partie de l’Aquitaine et englobe la ville de Toulouse, qui devient leur capitale. 1 600 ans plus tard, la Ville rose a célébré cet épisode et prépare encore pour 2020 des événements permettant d’appréhender une culture et une histoire souvent méconnues.

Objet d’une restauration récente, ce chapiteau a été découvert à Rosny-sur-Seine, dans les Yvelines, à la fin du XIXe siècle. Remontant à l’époque mérovingienne, il est intrigant à plusieurs égards.

À la fin de l’année 2021, le musée d’Archéologie nationale (MAN) a pu faire l’acquisition, lors d’une vente aux enchères, d’une rare verrerie d’époque mérovingienne. À cette occasion l’objet, sorti de terre dans la seconde moitié du XIXe siècle, a pu être réétudié et sa provenance précise, retracée.

En 2023, la restauration de deux pièces rares de la collection premier Moyen Âge du musée d’Archéologie nationale, les broderies de la reine Arégonde, a été entreprise. D’une grande complexité, cette intervention a nécessité un travail long et patient, effectué à l’Institut national du patrimoine par Blandine Dadillon, alors élève conservatrice-restauratrice spécialisée dans les arts textiles. Nous vous proposons ici de découvrir ces objets exceptionnels et leur restauration.