Savoir se fixer un but, planifier les étapes pour y arriver, prendre conscience de ses propres pensées et émotions, tout cela s'entraîne par des méthodes aujourd'hui validées.

Ce n'est pas parce qu'une activité est physique qu'elle n'est pas intelligente. A l'école, vouloir séparer les matières «cérébrales» des activités sportives ou artistiques est neuroscientifiquement infondé.

Nous avons de plus en plus de mal à nous concentrer. SMS, alertes e-mail, zapping permanent, rythmes de travail : notre attention est mise à rude épreuve par un environnement changeant et saturé de sollicitations. Comment garder le fil de nos pensées, sans se laisser distraire par nos propres soucis du quotidien ? Ce numéro livre des clés issues des dernières découvertes en neurosciences. Elles nous permettent de repérer les moments où nous décrochons et de nous recentrer immédiatement. Indispensable au travail, et pour les plus jeunes, à l'école. Sommaire. Objectif concentration.

Quand on écrit à la main, les différentes zones de notre cerveau interagissent plus qu’avec un clavier. D’où l’intérêt de préserver cet apprentissage à l’école… sans pour autant remiser les claviers au placard !

Un prof de maths rappe sur des opérations d’arithmétique… et ça marche ! Deux circuits de neurones en sont responsables : les réseaux phonologique et sémantique de la mémoire.

Devant une situation nouvelle, notre cerveau adopte spontanément plusieurs points de vue différents. C’est en favorisant toujours le même que l’on devient intolérant.

Faire l'école pour de vrai, et pas seulement à distance, est très important. Parce que le cerveau humain apprend en grande partie en observant... les autres en train d'apprendre !

Quel enseignant n'a pas rêvé d'un petit bouton caché sous son bureau qui lui permettrait de réguler à volonté le niveau d'agitation de ses élèves ? C'est presque possible : ce tour de magie s'appelle... la respiration !

Selon la « théorie du poisson rouge », nous serions incapables de nous concentrer plus de quelques minutes d'affilée. Cela reste à voir. En tout cas, il suffit de faire des pauses au bon moment pour happer ces « bulles d'attention » à l'existence si brève .

Difficile de résister à l'envie d'enlever son masque, quand on passe huit heures par jour à prendre des notes en cours. C'est pourtant possible grâce à un petit centre cérébral qui nous aide à être persévérants. Mais il faut employer quelques ruses pour le renforcer!

Notre cerveau est câblé pour tirer une foule d'informations du visage de notre interlocuteur et des mouvements de son corps. En d'autres termes, il est quasiment impossible de bien enseigner sans qu'élèves et enseignants soient régulièrement en présence. La classe « présentielle » doit être une priorité.

Quand on doit faire ses devoirs ou réviser ses examens, difficile de résister aux tentations! Heureusement, on connaît mieux aujourd'hui le processus par lequel on «craque». D'où une possible meilleure maîtrise de soi.

Nous raisonnons, dès le plus jeune âge, à l'aide d'images mentales. En découvrant comment notre cerveau les élabore, les neurosciences donnent des pistes pour développer - ou restaurer - cette capacité essentielle.

Notre société tout entière est victime de biais cognitifs qui nous font réagir face à l'épidémie, mais pas face à des enjeux autrement plus importants sur le long terme. A commencer par l'éducation, notre sauf-conduit pour l'avenir.

Quand on donne une consigne à un élève, des neurones spécialisés la prennent en charge instantanément. Mais ils perdent leur pouvoir quand on cumule plusieurs consignes.

Dans ces moments-là, votre cerveau produit des ondes d'un type particulier qui ancrent les connaissances que vous venez d'apprendre.

Quand on travaille à la maison - surtout si de enfants ont présents - on a parfois l'impression de se disperser et de perdre en efficacité. Pourquoi ? Et comment trouver la bonne attitude ?

Nos neurones ont la capacité d'être tantôt en prise avec le réel, tantôt "en roue libre". Mais étonnamment, ils continuent à respecter les lois du réel, ce qui leur permet de faire des hypothèses sensées. Un ressort à actionner dans les situations d'apprentissage !

Quand on pense à autre chose, que l'on est titillé par l'envie de pianoter sur son smartphone ou d'allumer la télé, cette petite partie de notre cerveau en forme de coquille Saint-Jacques permet de se refocaliser, en classe ou au travail.

Dès qu’on doit faire un exercice en temps limité, la performance baisse. Pour ne pas s’effondrer, il faut connaître les pièges que nous tend notre cerveau dans la perception du temps.

En s'entraînant à décomposer les problèmes complexes en tâches plus simples, il est bel et bien possible de développer une composante cruciale de l'intelligence.

Un effet a été sous-estimé dans la question des rapports de l'enfant à l'écran : la relation de son cerveau avec le réel s'aplanit...

On dispose maintenant d’un recul suffisant pour affirmer que la méditation à l’école apporte des bénéfices aux élèves, notamment sur le plan d’une capacité mentale essentielle appelée « métacognition ».

Difficultés à se concentrer, trous de mémoire, tendance à agir de façon impulsive, performances scolaires en chute libre... Le manque de sommeil détériore toutes les fonctions de notre cerveau. Comment réagir ?

Pour apprendre à parler, à danser ou à jouer de la musique, le cerveau s'organise sur trois échelles de temps, allant de quelques millisecondes à plusieurs minutes. Les connaître aide à devenir un « expert » dans son domaine.

Une partie de notre cerveau, l’insula, collecte nos sensations corporelles et nous rend alors moins vulnérables aux distractions. Un atout pour rester plus concentré, à l’école ou au travail.

Une grave menace pèse sur les jeunes, selon une étude récente : leur taux de sédentarité a explosé ces derniers mois. Or l'avachissement du corps nuit aussi au cerveau et à l'apprentissage. Remettre toute la machine en route est une priorité.

La cybernétique, science des robots, aide à comprendre quelques principes fondamentaux de l'apprentissage. Qui peuvent être très utiles aux petits humains.