"Là où Dieu n'est pas" et "Mon pire ennemi" rompent à plus d'un titre avec "Bassidji" (2009) et "Iranien" (2014) , où Mehran Tamadon initiait un dialogue avec des miliciens puis des mollahs défenseurs de la République islamique. Devant la caméra, cette fois, plus d'adversaires politiques, mais des Iraniens exilés après avoir subi interrogatoires et tortures dans les geôles du régime. Sommaire. Se (dé)prendre au jeu, critique des films. Les bourreaux filment aussi, entretien avec Mehran Tamadon.

D'abord annoncée pour Noël 2023, la réforme de l'Art et Essai sera finalement dévoilée à Cannes. Mieux vaut en effet prendre son temps avant de modifier l'un des dispositifs de politique culturelle les plus importants de France. Tour d'horizon et de paroles, entre attentes, craintes, et contradictions.

« Tu as l'air de porter tous les malheurs du Cameroun sur la tête. » Prononcée par une amie et cliente, la phrase révèle l'ambition métonymique de "Mambar Pierrette" : esquisser à travers le portrait d'une femme celui de tout un pays. Sommaire. Au fur et à mesures, la critique du film. Rosine Mbakam, densifier le réel, portrait de la réalisatrice.

À l'occasion de la rétrospective que la Cinémathèque française consacre à Roberto Rossellini du 3 janvier au 7 février 2024, retour sur les malentendus autour de son supposé (néo)réalisme .

Accompagné de sa fille, le réalisateur Byungsoo (Kwon Hae-hyo) se rend dans l'immeuble de madame Kim (Lee Hye-young), vieille amie décoratrice d'intérieur, avant d 'apparaître à l'autre bout du film en compagnie d'une femme s'employant à vendre des logements.

Après un départ depuis les rives du contemporain, les années 2010 auront été pour Rabah Ameur-Zaïmeche celles d'un piratage temporel, prenant d'abordage le film d'époque pour se réapproprier avec "Les Chants de Mandrin" et "Histoire de Judas" des figures passées, avant d'offrir dans les échos de guerre civile algérienne de "Terminal Sud" la parabole d'un raidissement autoritaire. En réinvestissant une banlieue plus de vingt ans après "Wesh wesh, qu'est-ce qui se passe ?", "Le Gang des Bois du Temple" signe en surface un retour au présent et à un territoire d'origine. Sommaire.

Il y a chez le cinéaste de "Rester vertical" une passion pour l'horizontal. On y trouve la beauté tantôt douce ou convulsive du soleil tombé ou tombant, des corps couchés ou couchants (baisant, dormant, mourant), des strates paysagères et des sols grouillants. L'horizontalité permet aussi une circulation de désirs et de paroles qui invente d'étonnants régimes égalitaires entre les êtres et les choses. En philosophie, on qualifie d'horizontale l'immanence et de verticale la transcendance. Sommaire. Devenir horizontal, la critique du film.