Face à ce qu'il considère comme la soumission de l'homme aux machines, le philosophe veut réhabiliter la conscience, la connaissance et l'esprit critique.

Si l'humanité est un village, elle ne réagit que par à-coups face aux menaces, déplore l'économiste, qui promeut un gouvernement mondial où la science est déterminante.

La notion de progrès, profitant de la période électorale, est revenue à la mode. Bonne raison pour notre magazine, qui explore tous les mois les avancées des sciences et des techniques, d'aller au-delà du mot slogan et d'interroger sa signification actuelle. Nos lecteurs savent que ce progrès scientifique et technique a jadis été envisagé comme source quasi automatique de perfectionnement dans le domaine social, politique et plus largement... de l'humain. Une croyance aujourd'hui intenable et sujette à débat.

Il n'y a pas que le chômage, l'Europe en crise et la mondialisation non régulée. Sur son bureau, le prochain Président français va (re)trouver une autre liste de problèmes tout ce qu'il y a d'urgents et politiquement sensibles. Etiquetés ″techniques″ (voire scientifiques), ils sont aussi épineux qu'un banc d'oursins. A tout seigneur, tout honneur, le dossier ″énergie nucléaire″. Suivi de près par le réchauffement climatique et les gaz à effet de serre. Sans oublier les OGM et la question de la propriété intellectuelle battue en brèche sur Internet.

Trouver des traces de vie sur Mars ? Un rêve qu'accomplira peut-être le robot, qui y passera près de deux ans. De quoi alimenter un feuilleton aux clichés spectaculaires.

Le célèbre sociologue des sciences propose une méthode originale pour permettre aux citoyens de mieux appréhender les grands débats scientifiques.

A 22 ans, réfractaire au système des grandes écoles, il choisit la physique théorique et l'université. C'est là qu'il tombe en amour avec la cosmologie, fasciné par les origines de l'Univers, de la vie.

L'astronome André Brahic (université Paris 7 et CEA), célèbre pour ses découvertes sur les anneaux des planètes géantes ou l'origine du Système solaire, continue d'éprouver de la passion pour la petite planète Mars. Son grand espoir serait qu'on y retrouve des fossiles, preuve de vie passée. Pour lui, explorer Mars, c'est aussi une façon de mieux comprendre la Terre.

C'est un pionnier. Il fut le premier à traquer le signal cosmique qui prouverait l'existence d'une civilisation extraterrestre avancée.

Science et technique, assimilées aux pays riches, peuvent déstabiliser violemment les cultures des régions du monde les plus fragiles.

Il y a soixante ans, l'ethnologue Georges Condaminas vivait parmi les villageois de Sar Luk, au Viêt Nam. Retrouvailles.

On ne vient pas dans un musée scientifique pour tout comprendre ou tout apprendre. Mais pour stimuler ses connaissances et ses envies.

Cinq ans après la catastrophe de Fukushima, le 11 mars 2011 au Japon, le directeur de l'IRSN précise, à la veille de sa retraite, les axes majeurs qui restent à développer « pour se prémunir des accidents futurs ».

Que la France poursuive ou arrête le nucléaire, la déconstruction des installations est un pari industriel et environnemental incontournable et majeur. Revue des difficultés.

Convaincu que la beauté mathématique rime avec vérité physique, l'astrophysicien cherche l'ordre caché de l'Univers afin de le mettre en musqiue et en mots.

La discipline doit sortir du carcan académique et de tout culturalisme, plaide cette spécialiste des mathématiques chinoises.

Cety ardent défenseur d'un principe de responsabilité dans la science dénonce la tyrannie de l'instantanéité induite par les nouveaux réseaux de transmission.

Parce qu'il reste le pays du savoir et du savoir-faire et un peuple d'ingénieurs, l'archipel saura se relever du désastre en cours, estime le sociologue

″J'ai eu une chouette vie″, disait-il en riant. De son enfance en Pologne à la déportation à Dachau, du Cern au Nobel, le physicien a marqué son époque.

Le père du programme Voyager retrace cinquante ans de découvertes du Système solaire. Et plaide pour que l'exploration spatiale perdure.

Masques, totems... : pour l'anthropologue, les images produites par les différentes sociétés expriment quatre visions spécifiques du monde.

A l'heure où certains d'entre eux se vendent parfois au plus offrant, les scientifiques doivent conserver un esprit critique sur leur activité.

Les sites préhistoriques du Périgord connaissent à nouveau des fouilles illégales qui alimentent un marché florissant à destination de riches collectionneurs.

Riches en protéines, les légumineuses, déjà cultivées il y a 9 500 ans, devraient, selon les botanistes, retrouver le chemin de nos assiettes.

Le farouche Gaulois jaloux de son indépendance est une invention du XIXe siècle. Si la Gaule a été rapidement romanisée, c'est qu'avant même l'arrivée de César, elle avait été largement influencée par la civilisation latine.

A la Renaissance, a commencé un métissage culturel de la planète tout entière. Aujourd'hui, c'est en Asie qu'il se poursuit à grande échelle.

Une personne est la réunion d'un corps associé à un esprit et d'une âme matérielle, qui se développe progressivement, en fonction d'un réseau relationnel.

Ce sont les Mémoires d'un déraciné, physicien et citoyen du monde, que le célèbre scientifique raconte dans son plus récent ouvrage.