Le projet de loi sur la stratégie énergie-climat de la France d'ici à 2030 pousse le nucléaire à l'extrême et régresse sur les renouvelables et les économies d'énergie. Détails. Pas de chiffres.

"Un pas en arrière dans la transition énergétique ?" C'est sous ce titre que la société de conseil Enerdata a présenté son dernier "Bilan énergétique mondial". Infographie.

Le développement de la géothermie est modeste à l'échelle nationale, et pourtant cette énergie renouvelable affiche un important et réel potentiel dans certaines zones en France. Le bassin parisien a en effet la particularité d'offrir des ressources géothermales intéressantes, et tout particulièrement l'aquifère du Dogger, une couche sédimentaire datant de 150 millions d'années gorgées d'eau chaude.

Entre le 1er juillet et le 1er août 2020, le nombre de départements français ayant restreint l'usage de l'eau est passé de 11 à 72. Et la sécheresse s'est encore aggravée depuis. Cette situation n'a hélas plus rien d'exceptionnel.

La nouvelle programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), dont le décret est paru au Journal officiel fin avri 2020, prévoit un déploiement des énergies renouvelables qui permettrait de créer près de 100 000 emplois sur les dix prochaines années et de générer 200 milliards d'euros de valeur ajoutée 54 dans les territoires, selon une analyse du Syndicat des énergies renouvelables (SER). Elle ambitionne notamment de doubler le nombre d'éoliennes terrestres : de 16,6 gigawatts de puissance installée dans l'Hexagone fin 2019 (environ 8 500 mâts) à 34 gigawatts en 2028 (environ 15 000).

La loi de finances pour l'année 2021, présentée par le ministre de l'Economie Bruno Le Maire en septembre 2020, innove avec le budget vert. Celui-ci est présenté comme un moyen "permettant d'évaluer la compatibilité du budget de l'Etat avec les engagements de la France, en particulier l'accord de Paris". Mais l'évaluation environnementale des dépenses publiques est loin de conduire à leur verdissement. Décryptage. Données chiffrées.

Entretien. On peut encore réussir à limiter le réchauffement climatique à 2 °C. Pour cela, il faut sortir d'urgence des fossiles. Mais c'est un pari gagnant.

Les perturbateurs endocriniens altèrent le développement du système cérébral. Et la loi laisse faire.

Le solaire photovoltaïque au sol et l'éolien terrestre coûtent moins cher que le nucléaire. Et ce qui est déjà vrai aujourd'hui le sera encore plus demain.

La France entend développer l'énergie du bois, en particulier les réseaux de chaleur, mais la filière se heurte encore à de nombreux obstacles, début 2020. D'une part en matière d'approvisionnement, et d'autre part en matière de demande en provenance des particuliers. Pour rattraper son énorme retard sur ses objectifs de production de chaleur renouvelable, la France compte donc très largement sur l'essor de grosses installations au bois, typiquement des chaufferies couplées à des équipements collectifs (hôpitaux, écoles, parc HLM) et/ou à des réseaux de chaleur urbains.

Mis en place en 2007, le règlement européen Reach (Registration, Evaluation, Authorisation and restriction of Chemicals) relatif au substances toxiques a obligé les sociétés à s'interroger sur leurs pratiques et à chercher des alternatives selon le bilan publié plus de dix ans plus tard, en 2020, par le Conseil économique, social et environnemental (Cése). Toutefois, des faiblesses persistent. Les évaluations de l'Echa, Agence européenne des produits chimiques n’ont par exemple couvert que 5% des dossiers. Des précisions. Peu de chiffres.

Dans les pays pauvres, les mesures sanitaires pour contrer l'épidémie ont repoussé à l'arrière-plan l'urgence alimentaire. Et l'ont même aggravée. La région sahélienne en offre un malheureux exemple.

Outil clé de la transition écologique, les certificats d'économie d'énergie (CEE), mis en place en 2006 en France, restent à améliorer. Ce système consiste à obliger les vendeurs d'énergie à fournir à l'administration des certificats attestant de la réalité d'économies d'énergies qu'ils ont fait faire à leurs clients. Appelés les "obligés", ces fournisseurs doivent inciter financièrement les ménages à réaliser des opérations générant des économies d'énergie.

Le rapport mondial sur la biodiversité présenté par l'Ipbes dresse un bilan catastrophique. Principale cause : un modèle agricole et alimentaire insoutenable.

En ayant suspendu la hausse de la taxe carbone, le gouvernement a pris le risque de bloquer la transition énergétique. Comment sortir de l'impasse ?

Le gouvernement doit présenter à la rentrée ses arbitrages sur la politique climatique et énergétique. Une reculade annoncée.

Donald Trump a finalement annoncé le 1er juin sa décision de faire sortir les Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat. Qu'est-ce que cette décision signifie ? E quelles en sont les conséquences ? Eléments de réponse.

-68%, c'est la chute du nombre de nouvelles installations solaires thermiques, en France entre 2008 et 2015. Alors que le marché avait à peine commencé à décoller, son évolution a été stoppée, en raison de changements de réglementation et de la concurrence du photovoltaïque. Une tendance qui s'observe également dans d'autres pays européens. Pourtant, dans l'Hexagone, pour atteindre les objectifs fixés, il faudrait passer d'environ 60 000 m2 installés en 2016 à 800 000 en 2023.

En France, la bicyclette ne représenterait que 3% des déplacements, tous motifs confondus. Un chiffre qui pourrait être amélioré, à la condition de lutter contre les inégalités de mobilité, en revoyant les plans d'urbanisme et la politique des loyers pour limiter l'éloignement entre travail et domicile, ainsi qu'en rééquilibrant les aides fiscales entre la petite reine et l'auto. Un encadré : ville cyclable, Strasbourg fait la course en tête. Graphique : pourcentage de réponses à la question "Quels sont les 3 principaux freins à l'utilisation d'un vélo pour vos déplacements quotidiens ?".

Les économistes sont-ils membres d'une secte ésotérique, des poètes méconnus ou des agents secrets en mission ? Grâce aux pouvoir de la BD, "Alternatives économiques" lève le voile sur leurs formules les plus mystérieuses : la planche à billets, la trappe à liquidité, la destruction créatrice, le prêteur en dernier ressort, la maladie hollandaise, la main invisible, la stagnation séculaire, le passager clandestin, les externalités négatives, l'aléa moral.

Loin de l'idée d'un prix mondial du carbone, le rapport Stern-Stiglitz défend une approche différenciée.

Alors qu'elle était le leader de l'investissement dans les énergies renouvelables (ENR), l'Union européenne subit un véritable ralentissement dans sa transition bas carbone depuis 2013. Pour preuve, les investissements dans les ENR sont passé de 123,8 milliards d'euros en 2013 à 59,8 mds EUR en 2016 en Europe. Les difficultés de l'économie ne sont pas les seules en cause, les grands énergéticiens jouant un rôle dans ce mouvement, alors qu'ils subissent une baisse de la consommation d'électricité.

Acier pour les éoliennes, aluminium pour le photovoltaïque, cuivre pour les réseaux électriques... La sortie accélérée des fossiles ne va-t-elle pas fatalement buter sur un manque de métaux indispensables à la transition ? Et détruire encore plus la planète en intensifiant l'activité minière ? Infographie. Données chiffrées.

Pour atteindre la cible climat à 2030, le rapport Pisani-Mahfouz recommande au gouvernement de mettre les riches à contribution et d'emprunter. L'exécutif bloque, mais n'a pas de plan B.

Le gouvernement français a décidé d’une politique nucléaire maximaliste pour atteindre les objectifs climatiques. Ce choix n’a pas fait l’objet d’un débat démocratique sérieux, alors même que différentes options technologiques sont possibles pour décarboner l’économie.

Les ennemis des éoliennes dans les campagnes sont priés d'expliquer à leurs concitoyens ce qu'ils ont de mieux à proposer à la place. En 2023, avec une production record de 49 térawattheures (la production moyenne de huit réacteurs nucléaires), elles ont assuré pas moins de 11,1% de la consommation électrique des Français, selon le dernier "Panorama de l'électricité renouvelable". Et ainsi franchi la barre symbolique des 10%. Données chiffrées. Graphiques.

Le Club de Rome a présenté un nouveau rapport intitulé "Earth for All" (Terre pour Tous), une feuille de route pour sortir par le haut de la crise de l'anthropocène annoncée il y a un demi-siècle dans sa célèbre publication de 1972, "Les limites à la croissance". Rédigé par un collectif international d'experts du climat et du développement durable, l'ouvrage imagine deux scénarios. L'un, baptisé "Trop peu, trop tard", poursuit la tendance actuelle.

L'édition 2023 du rapport sur l'état de l'industrie nucléaire dans le monde réalisé par Mycle Schneider Consulting contredit l'ambition exprimée lors de la COP28 de tripler les capacités nucléaires d'ici à 2050. Détails. Quelques données chiffrées.

Le méthane (CH4), gaz à effet de serre responsable à 30% du réchauffement global depuis le début de l'ère industrielle, est l'objet d'une attention croissante. Ses caractéristiques font qu'il est beaucoup plus impactant pour le climat qu'on ne l'estimait jusqu'ici. Infographie.

Dans son rapport annuel consacré à l'adaptation au changement climatique, la juridiction de contrôle des comptes publics demande à l'Etat d'en faire beaucoup plus en dépensant nettement moins.