En 1956, un jeune Landais fait son service militaire en Algérie. Avec ses camarades, il est soudainement plongé dans un monde inconnu de violence et de haine. Afin d'échapper à ce quotidien, il se réfugie dans les souvenirs de son enfance rurale et son sens de la dérision l'aide à faire face aux évènements tragiques. Mais à la fin de son service, les actes qu'il a accomplis le poursuivent...

A l'occasion des 50 ans de la bataille d'Alger, une histoire des événements qui met en lumière aussi bien les attentats perpétrés par l'Armée de libération nationale que les actes de torture commis par l'armée française. Avec un entretien de l'auteur et sur le CD audio l'enregistrement de l'émission 2.000 ans d'histoire, sur France Inter, où Patrice Gélinet recevait l'auteur et Benjamin Stora.

Recueil d'entretiens éclairant les différentes facettes de la vie d'homme et de chercheur de cette figure de l'historiographie française de la seconde moitié du XXe siècle, spécialiste du monde russe et pionnier de l'histoire du cinéma. Il offre un accès synthétique aux thèmes abordés dans son oeuvre, témoignant de la relation singulière qu'il a su établir entre la petite et la grande histoire. ©Electre 2024

B. Stora reconstitue le destin des Juifs d'Algérie, condamnés trois fois à l'exil : éloignés de la vie juive en terre d'islam par le décret Crémieux de 1870, puis rejetés hors de la communauté française de 1940 à 1943 avec les lois de Vichy, et enfin contraints de quitter les rives algériennes avec l'exode de 1962.

Evocation par le texte et par l’image de l’immigration algérienne en France de 1954 à 1962. Aborde la vie sociale, le rapport à la société française, l'engagement politique, la vie culturelle et artistique, les événements du 17 octobre 1961, l’indépendance.

Cet ouvrage fait découvrir la présidence de De Gaulle, à partir des archives tirées de l'Express.

Le photographe est allé survoler des zones jusqu'ici interdites pour proposer un portrait de l'Algérie, une découverte du territoire et de ses habitants.

L'auteur analyse les rapports entre l'Algérie et la France depuis la guerre d'indépendance. Selon lui, ces rapports, depuis la fin de la guerre, restent durablement marqués par une conflictuelle proximité, ensanglantés, passionnés, obsédants.

Depuis le milieu des années 1990, la notion de guerres de mémoires s'affirme dans le débat public. Les termes de " repentance " et de " lois mémorielles " sont entrés dans le discours politique et la " mémoire " devient un enjeu du présent. Les médias, les historiens et les responsables politiques s'engagent, certains évoquant même un risque de débordement mémoriel, en particulier à propos de l'histoire coloniale. De nouveaux enjeux émergent autour des héritages de Mai 68 ou de Vichy ; le souvenir de la Grande Guerre, celui de la Shoah questionnent toujours le présent sur la manière d'appréhender et de commémorer le passé. Ces différents protagonistes ont largement mobilisé les médias, anciens et nouveaux, saturant parfois l'espace public. Pourtant, en France, le XIXe puis le XXe siècle ont été, génération après génération, une longue suite de conflits mémoriels qui ont permis à ce pays de faire entrer le passé dans le présent. C'est ce que montre, sur l'ensemble du XXe siècle, cet ouvrage réunissant historiens, politologues, anthropologues ou sociologues, en offrant un regard panoramique sur le rôle majeur joué dans ces controverses par les différents acteurs de la mémoire.

L'historien tente de reconstituer en images toute la complexité de la guerre d'Algérie, du côté français comme du côté algérien, et aborde également les séquelles politiques et mémorielles du conflit des deux côtés de la Méditerranée. Electre 2014

Les différents témoignages de Français et d'Algériens pendant la guerre, permettent de cerner les enjeux du conflit qui déchira les deux pays. Electre 2014

Deux textes de l'historien sont rassemblés : une conversation avec le journaliste Thierry Leclère sur l'héritage de la guerre d'indépendance algérienne pour les descendants de colonisés comme pour les enfants de pieds-noirs, suivie d'un document sur les derniers moments de l'Algérie française. ©Electre 2020

L'histoire des Juifs d'Algérie est riche de plusieurs millénaires, mais s'autonomise à partir de 1830, date de la conquête française. Puis, du décret Crémieux en 1870, qui donne aux Juifs la nationalité française, à l'indépendance de l'Algérie en 1962, elle est scandée de ruptures, de changements, de déchirements, d'exils. Entre le récit historique et le document privé, la mémoire collective et individuelle, ce livre dessine le parcours et les grandes étapes de la communauté juive d 'Algérie. Plus de 150 photographies présentées et commentées avec précision et finesse nous emmènent à Alger, Constantine, Oran et dans le Sud algérien. Elles disent les rapports à la tradition culinaire, musicale, vestimentaire, à la France et à la République, mais aussi entre les différentes communautés. Elles racontent les lieux marquants, les odeurs, les fêtes, un quotidien et un mode de vie, un univers inoubliable tramé de relations familiales et amicales fortes. Benjamin Stora, qui a passé les premières années de son enfance à Constantine et dont la famille est originaire de Kenchela, dans l'Est algérien, restitue là un monde perdu, épris d'Orient et fondé sur une passion pour la République.

Le 16 septembre 1959, le général de Gaulle, dans un discours télévisé, crée la stupeur en offrant aux Algériens le choix entre l'association avec la France ou la sécession. La volonté de la population musulmane, très largement majoritaire, l'emportera, tandis que les partisans de l'Algérie française crient à la trahison, ce qui marquera le début de l'affrontement. L'auteur analyse cet événement.

A l'occasion du 50e anniversaire des accords d'Evian, une quinzaine de personnalités parlent de la guerre d'Algérie période durant laquelle ils avaient tout juste vingt ans. Parmi eux, R. Poulidor, G. Gilbert, J.-P. Farkas, J. Higelin ou encore P. Joxe. Leurs témoignages permettent de reconstituer le récit de la vie de ces appelés entre 1954 et 1962.

En s'appuyant sur des documents d'archives et des témoignages (ceux de R. Dumas, G. Halimi entre autres), cet essai revient sur le rôle de François Mitterrand pendant la guerre d'Algérie, notamment à partir de février 1956 où il devient ministre de la justice.

Le 16 septembre 1959, le général de Gaulle, dans un discours télévisé, crée la stupeur en offrant aux Algériens le choix entre l'association avec la France ou la sécession. La volonté de la population musulmane, très largement majoritaire, l'emportera, tandis que les partisans de l'Algérie française crient à la trahison, ce qui marquera le début de l'affrontement. L'auteur analyse cet événement.

Analyse des relations tour à tour fécondes ou tumultueuses entre juifs et musulmans, depuis les premiers liens entre les tribus juives d'Arabie et le Prophète Muhammad jusqu'aux récents conflits du Proche-Orient. Cent vingt auteurs ont participé à cette encyclopédie dans un esprit d'interdisciplinarité qui permet de rendre compte des multiples facettes du sujet.

Un document complet qui, à l'aide des archives de l'Express, fait le point sur l'Algérie évoquant et recontextualisant la bataille pour l'indépendance, la militarisation du pays et la montée de l'islamisme. En seconde partie, deux spécialistes débattent et font le constat du gâchis économique et politique.

Revient sur le parcours du fondateur du nationalisme algérien qui a toujours lutté pour obtenir l'indépendance de l'Algérie mais qui, écarté de la lutte de libération nationale par le FLN, a perdu de son influence pour finir oublié, même par l'histoire de son pays.