Dans l’histoire des sciences, il arrive qu’on soit leurré par des théories séduisantes, cohérentes et pratiques pour élucider les mystères du monde. Elles n’ont qu’un seul défaut. C’est d’être fausses. Quelques exemples dans le sport.

Dans ce troisième et dernier volet du dossier consacré à l’EPI (entraînement par intervalles), on aborde les questions pratiques de sa mise en oeuvre, notamment du choix du modèle pour concocter ses séances.

Après nous avoir convaincu des bienfaits de l'entraînement par intervalles, Guy Thibault explique comment construire une séance.

L’expression latine deus ex machina signifie « un dieu sorti de la machine ». A l’origine, elle servait à définir le dénouement inattendu d’une oeuvre théâtrale avec l’entrée en scène d’un acteur incarnant un dieu que l’on descendait généralement du plafond, ce qui nécessitait une grosse machinerie. Dans cet article, on s’en servira pour essayer de comprendre la logique qui préside au fonctionnement des logiciels qui proposent des séances d’entraînement par intervalles. Là aussi, il y a un dieu dans la machine. Et il est bien caché !

« Bonne question, merci de me l’avoir posée », disent souvent les politiciens qui se donnent ainsi quelques secondes de réflexion avant de se lancer dans de délicates explications. Cet article sur l’entraînement fait suite lui aussi à une « bonne question » posée par un lecteur assidu. Merci de nous l’avoir posée !

Guy Thibault est docteur en physiologie de l’exercice et professeur associé à l’Ecole de kinésiologie et des sciences de l’activité physique de l’Université de Montréal. Entre 2017 et 2022, il a aussi dirigé le laboratoire des sciences du sport au sein de l’Institut national du sport du Québec. Il compte parmi les meilleurs spécialistes mondiaux dans la programmation de l’entraînement. A l’attention des lecteurs de Sport et Vie, il a préparé un dossier en trois parties consacré à l’entraînement «intermittent», appelé aussi « interval training » en anglais.