Groupe emblématique des années 70 et 80, ils ont à leur actif une importante discographie. Le premier disque réunit quelques-uns de leurs classiques tandis que le second est constitué d'inédits, de lives et de versions acoustiques.

Enregistré au cours de l'été 1966 aux Stax Studios de Memphis avec Booker T. & the M.G.'s, Isaac Hayes au piano et les Memphis Horns, ce cinquième album comprend 12 chansons, dont les classiques intemporels Try a little tenderness et Fa-Fa-Fa-Fa-Fa (Sad song). Afin de célébrer le 50ème anniversaire de cet enregistrement majeur, il est disponible en édition double CD incluant les mixes stéréo et mono de l'album - remasterisés par Ian Sefchick à partir des masters vinyle - et huit titres bonus rares. (Electre)

Cette compilation regroupe le contenu de leurs deux premières cassettes démos et de leur premier EP autoproduit. Au total 19 titres enregistrés par le line-up original du groupe, avec Mark, le frère de Wayne Coyne, au chant. Ces enregistrements sont ici réunis pour la première fois et ont été remasterisés à partir des sources originales par David Fridmann, avec l'aide de Wayne Coyne et de Michael Ivins. Figure également dans le tracklisting des reprises des Who (Anyway, anyhow, anywhere), de Led Zeppelin (Communication breakdown) et le générique de la série TV sixties Batman, précédemment paru en 2002 dans la compilation Rykodisc Finally the punk rockers are taking acid. (Electre)

Avec ce troisième album paru en 1968, le groupe continue d'exprimer tous les désenchantements du monde. Aujourd'hui encore, on ne peut que se laisser prendre aux mots, à la poésie morbide du 'Roi Lézard' (enfin dans son intégralité). La musique, telle une formule magique, donne accès à un monde nouveau où les tensions et les angoisses laissent ensuite la place à un mystérieux bien-être.

Le film documentaire de Jim Jarmusch, retrace l'histoire des Stooges et analyse ses influences et son impact à l'aide d'images d'archives et de photographies inédites. Issu d'Ann Arbor, Michigan, le rock agressif et puissant des Stooges a provoqué un véritable séisme dans le paysage musical de la fin des années 1960. Jim Jarmusch : "Aucun groupe n'a rivalisé avec leur combinaison de rock primaire, de psychédélisme vénéneux (...) Les Stooges n'ont pas eu de prédécesseurs, mais ceux qu'ils ont inspirés sont légion." Jim Jarmusch et Iggy Pop ont sélectionné les titres de la bande-son qui mélange des enregistrements studio incontournables (I wanna be your dog, 1969 et Loose) et des chutes rares de studio (I got a right, I'm sick of you et Asthma attack). (Electre)