Les idées les plus simples sont parfois les meilleures. Pour éviter gelures et amputations aux milliers de migrants qui tentent de passer d’Italie en France en simples baskets dans le froid glacial des montagnes, des bénévoles ont trouvé la parade: Leur fournir des bottes. qui, en cas de succès, seront réacheminées côté italien pour un nouveau bénéficiaire. Ce reportage dessiné se conclut par trois encarts : "Le Refuge de Briançon, victime de son succès" ; "Treize ans de prison pour un maire italien" ; "Le délit de solidarité existe-t-il ?".

Les villes se trouvent bien souvent en première ligne pour faire face au défi de l’accueil des réfugiés. Face au nombre croissant de réfugiés s’établissant en milieu urbain, les acteurs de l’humanitaire et du développement doivent, depuis dix ans, repenser drastiquement leurs approches dans les camps, mais aussi hors camp, pour aider les personnes déplacées à vivre en sécurité et dans la dignité.

Exception ukrainienne, la grande majorité des colis envoyés dans le pays ne le sont pas via la poste publique, mais par une entreprise privée, Nova Poshta, qui a conquis peu à peu la population par sa rapidité et sa fiabilité. Depuis le début de la guerre, elle est aussi devenue un rouage essentiel de l'envoi d'aide humanitaire ainsi que du maintien de l'activité économique du pays.

En 1993, les parents de la journaliste Anne-Françoise Hivert accueillaient pour deux mois Ivan Duchenko, un petit Ukrainien victime de l'accident nucléaire de Tchernobyl. Après des visites réciproques dans les années 1990, les familles s'étaient un peu perdues de vue. Jusqu'à ce que la guerre en Ukraine les rassemble à nouveau.

A Gaza, l'action des ONG est gravement entravée. Des violations du droit humanitaire qui atteignent un paroxysme. Et témoignent d'une fragilisation entamée au début du XXIe siècle.