A force d'acquisitions menées à vive allure, Altice, le groupe du nouveau poids lourd des télécoms, a accumulé un endettement de 48,2 milliards d'euros. Mais les marchés, jusqu'ici emballés, lui imposent de lever le pied. Ils ont tiré un coup de semonce après sa dernière grosse prise dans le câble américain.

Jeune ingénieur, le fondateur d'Altice était déjà convaincu que le développement au XXIe siècle passerait par les réseaux câblés. Il ne restait plus qu'à trouver de l'argent et à élaborer une stratégie. C'est chose faite.

Démissionnaire, l'ex-patron de SFR a touché 6 millions d'euros peu de temps après en avoir empoché 8 autres d'Alcatel-Nokia. Chez les "premiers de cordée", plus on échoue, plus on gagne.

Michel Combes avait fait scandale avec son "bonus" de départ d'Alcatel-Lucent. Aujourd'hui, il élimine sans états d'âme un tiers des effectifs de SFR. Qui est le manager de choc que le milliardaire franco-israélien Patrick Drahi a choisi pour mener la stratégie industrielle de son groupe Altice ?