Aux Etats-Unis, la commercialisation de produits issus d'animaux clonés pourrait être autorisée prochainement. Les consommateurs suivront-ils ?

On a peut-être enfin trouvé une explication à la mortalité élevée des clones. Bien que paraissant en bonne santé, ils pourraient être porteurs d'anomalies génétiques.

Voilà longtemps qu'une nouvelle scientifique n'avait pas fait autant de bruit. Télévisions, journaux et magazines du monde entier, chefs d'Etat et parlements, scientifiques et industriels, écologistes et spécialistes de la bioéthique, philosophes et hommes d'Eglise ont produit en quelques jours une invraisemblable et durable cacophonie...

Après le Japon et les Etats-Unis, la viande et le lait issus d'animaux clonés pourraient bien arriver en Europe. L'Agence de sécurité sanitaire européenne étudie en tout cas cette possibilité en détail.

Aucun risque à priori... La composition du lait et de la viande des clones et de leurs descendants ne diffère pas de celle des autres animaux. Et les tests sur des rongeurs nourris avec ces aliments n'indiquent pas de risque.

La brebis écossaise, clone de sa mère, soulève d'innombrables questions tant biologiques qu'éthiques.

Loin de consterner les chercheurs, la mort prématurée de quelques veaux nés comme la brebis Dolly du clonage d'une cellule adulte ouvre des perspectives vertigineuses depuis qu'on a compris d'où venait l'erreur.

Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, des scientifiques ont créé un mammifère sans parents, en répliquant une brebis adulte. Faut-il avoir peur de Dolly ?...

Aux Etats-Unis, une chatte est née selon la même méthode que Dolly. Le coût est énorme.

Grâce au clonage, les biologistes disposent d'un moyen d'éviter que les espèces animales menacées ne disparaissent à tout jamais.

Objet de curiosité ou source d'inquiétude, le clonage animal par reprogrammation d'une cellule adulte est un outil que les biologistes maîtrisent de mieux en mieux, mais le taux de réussite reste faible.