Récemment tirée des archives de l'Institut national de l'audiovisuel, la vidéo du commandant Cousteau contestant le réchauffement climatique en 1979 a été très partagée sur les réseaux sociaux. L'INA ne se contente plus seulement de conserver tous les sons et images diffusés en France. Il les dépoussière aussi. 17 millions d'heures de programmes qui reprennent vie grâce à une stratégie numérique ambitieuse, pour le plus grand plaisir des uns qui ont connu l'ORTF comme des autres qui ne jurent que par YouTube.

Le réalisateur, invité d’honneur du Fipadoc, à Biarritz, est responsable de la collection « Mystères d’archives » sur Arte. Un documentariste de terrain qui aime fouiller l’histoire et la faire parler.

Imaginez un pays sans "vieux films" ni archives télévisées, où les rares cinémas encore ouverts ne diffusent que des blockbusters récents. Ce pays en manque d'images, c'est le Liban. Comment reconstruire son histoire quand on a la mémoire qui flanche ? Par l'archivage. C'est la mission de l'association Métropolis partie en croisade contre l'amnésie en bâtissant une cinémathèque virtuelle. Enquête au pays du Cèdre.

A l’heure où le web et les réseaux sociaux investissent notre paysage audiovisuel, où le public devient acteur de la programmation, à l’heure où il est plus que jamais question de réformer l’audiovisuel public, arrêtons-nous quelques instants sur l’histoire de ces quatre-vingts dernières années, histoire éclairée par les archives de la radio, de la télévision et plus récemment du web, acteurs et miroirs de notre société.

En seize ans, avec son exceptionnelle collection documentaire "Mystères d'archives", pour Arte, Serge Viallet aura parcouru vingt pays (plus la Lune) sur plus d'un siècle. Alors que prend fin l'aventure, le réalisateur revient sur la genèse de sa série. Et se tourne résolument vers l'avenir.

Missionnée par le ministère de la Culture et des Arts, la Maison des Archives du Congo (MAC) mène depuis 2018 un vaste programme de préservation des archives congolaises. L’association, qui a déjà achevé un chantier de sauvegarde des archives papier avec le soutien de la coopération française, sollicite l’appui de l’Institut national de l’audiovisuel (Ina) pour engager ce même travail sur le fonds audiovisuel.

Au procès des attentats du 13 novembre 2015 (connu désormais comme V13), la présence des caméras dans le prétoire était autorisée afin de constituer des archives pour l’histoire. Analyse à chaud des procédés utilisés.

A la fin de l’été 1944, la Gestapo de Prague force le cinéaste juif Kurt Gerron, interné à Terezin, à y tourner un film de propagande pour montrer à la communauté internationale les conditions de vie idylliques du camp.