Rencontre, en février 2011, avec François Tajan, commissaire-priseur et coprésident de la maison de vente française Artcurial, qui revient sur l'évolution du marché de l'art sous l'effet de la mondialisation. Les points abordés : la mondialisation de l'art, la place de Paris, la fin du monopole de Paris, les nouveaux acheteurs, les techniques de vente aux enchères, la mutation apportée par Internet. Présentation d'Artcurial (CA de 102,8 millions d'euros) : son management, son catalogue, sa culture. Biographie express de François Tajan.

En plein essor, le marché du 9e art couronne les créateurs historiques comme les contemporains. Dans ce secteur sélectif, Artcurial se place en tête tandis que d'autres acteurs obtiennent des succès contrastés.

Pour réveiller un catalogue qui manque de lots phares, pour pimenter une vente un peu morne, les opérateurs de ventes volontaires ont trouvé une solution : la « guest-star ».

Artcurial reprend provisoirement la tête des 10 premiers opérateurs en France dont le total des adjudications a baissé de près de 4% par rapport à 2015.

La maison de ventes française Artcurial, qui doit consolider ses bases internationales pour grandir, s'implante à Hong Kong et Munich après Monaco.

Entretien, en novembre 2016, avec le dirigeant de la la maison de ventes aux enchères française Artcurial, leader sur son secteur en France, grâce entre autres à l'hyperactivité de son PDG, en l'occurrence Nicolas Orlowski. Egalement librairie-galerie d'art, Artcurial a bénéficié sous son impulsion d'une métamorphose en profondeur, qui lui a offert une nouvelle vie, plus digitale et internationale. Il se satisfait aussi du fait que la chose culturelle est devenue l'appropriation et la préoccupation d'un public plus large que les seules personnes suffisamment fortunées pour en profiter.

Modigliani et de Staël ont tiré vers le haut des ventes d'art impressionniste, moderne et contemporain contrastées.