Jamais autant de femmes autochtones ne se sont portées candidates à des postes électifs. Elles font partie de la "vague rose" qui se prépare à déferler lors des élections de mi-mandat de novembre 2018.

Dans les forêts du Brésil et du Pérou, des mineurs, des éleveurs et des bûcherons illégaux envahissent les terres des derniers peuples isolés.

Alors que la modernité attire toute une génération en ville, des nomades s'interrogent sur la vie qu'ils mènent.

Comme d'autres peuples autochtones avec lesquels ils ont développé des alliances, les Aborigènes d'Australie peuvent nous inspirer pour agir.

Les nations autochtones d'Amérique du Nord revendiquent leur souveraineté : la maîtrise de leurs terres, de leurs lois et de leur façon de vivre.

C'est la version brésilienne des cow-boys contre les Indiens. D'un côté, les "fazendeiros", des exploitants agricoles qui se posent en hérauts de la modernité et sont soutenus par le président d'extrême droite Jair Bolsonaro. De l'autre, les Guarani-Kaiowa, peuple autochtone attaché à sa culture et à sa terre. Derrière ce combat inégal, se cache une catastrophe écologique qui préfigure ce qui attend la forêt amazonienne.

Chroniqueur grinçant et révolté de son époque, Fo'o Sokoudjou, 85 ans, n'a rien perdu de sa verve. Portrait d'un chef traditionnel haut en couleur.

Ils effectuent chaque année une boucle de plus de mille kilomètres, l'une des plus grandes migrations humaines. Aujourd'hui, ils doivent slalomer entre les gazoducs avec leurs troupeaux de rennes.

En 1974, l'anthropologue semait le trouble dans les savoirs acquis : et si le propre des sauvages était de s'unir contre l'Etat ? Un an chez les Amérindiens avait suffi à l'en convaincre.

Ce chef de tribu du sud du Brésil, ex-étudiant en philosophie, a choisi une arme originale pour résister au mouvement d'assimilation et d'expropriation des peuples indigènes: il mêle ses deux langues, le guarani et le portugais, pour réécrire l'histoire de son peuple, aux antipodes des clichés sur le bon sauvage.

Le peuple kali’na se bat contre l’installation d’une centrale dans le village amérindien Prospérité. Rencontre avec une délégation venue à Paris pour décrocher des soutiens politiques auprès des parlementaires.