Chaque année depuis 2011ans, des "riders" en cuir râpé se donnent rendez-vous au festival Wheels & Waves de Biarritz. Cet incontournable de la glisse et de la moto attend 20 000 curieux mus par une même passion : chevaucher la route et/ou la vague.

Spin-off de "Sons of Anarchy" décrivant une bande de bikers, "Mayans M.C." trouve son identité propre grâce au talent de son showrunner, Kurt Sutter, et à sa plongée dans un monde quasi exclusivement latine.

Cet été, les Français seront des centaines de milliers à traverser l'Atlantique pour assouvir leurs désirs post-Covid : rouler sur des routes américaines, goûter aux grands espaces - et à la fameuse cuisine locale. Cet engouement renouvelé pour les Etats-Unis a de quoi surprendre : parle-t-on bien du pays où les armes à feu prolifèrent (et provoquent 200 morts par jour) et où la Cour suprême vient de remettre en cause le droit à l'avortement ? De cette nation qui s'est construite dans la violence, à l'intérieur comme à l'extérieur de ses frontières ?

"Spetters" est resté inédit en France pas moins de douze ans. Un vide étonnant, vu son succès local, la réputation grandissante de son auteur, sa starification hollywoodienne de la fin des années 1980. "Spetters" alimentera donc les fantasmes et ne fera pas peu pour bâtir le mythe du Verhoeven scandaleux, enfant terrible violent et sans gêne des Pays-Bas, transformé en faiseur paradoxal de blockbusters commerciaux stylisés.

Avec son éditeur-motard, retour en image sur un fascinant ouvrage documentant l'étrange faune parisienne des années 70, bandes de rockers et aspirants Hells Angels.

Quatre mois après Woodstock, le rêve hippie se brise en Californie quand un jeune homme de 18 ans est poignardé à mort pendant le concert des Rolling Stones.

Dans "The Bikeriders", Jeff Nichols redonne vie aux photos iconiques de Danny Lyon et à son livre sur les gangs de bikers américains des années 1960. Il commente pour nous quelques clichés clés

Il ancre ses films dans l'Amérique rurale, les teinte de nostalgie, y déploie l'éventail des masculinités. Viriles, fragiles... Jeff Nichols, cinéaste impliqué. L'article est complété par la critique du film "The Bikeriders".

La vie d'un metteur en scène ressemble rarement à une autoroute. Depuis "Loving", en 2016, Jeff Nichols semblait égaré dans les inextricables chemins buissonniers du cinéma. Si nous avions croisé de loin le réalisateur de "Take Shelter" (2011) et "Mud" (2012) dans le jury cannois de Vincent Lindon en 2022, il tardait à faire aboutir ses propres projets. Et voici donc enfin cet été 2024 "The Bikeriders", une superbe traversée du temps sur deux roues et en blouson de cuir. Nous avons retrouvé Nichols, très loquace, depuis son bureau d'Austin au Texas, entouré de livres et de documents.