Le 8 mars, Journée internationale des Femmes, elles rendront public un manifeste dans lequel elles dénoncent l'oppression qu'elles subissent dans les quartiers.

Des faubourgs aux cités-dortoirs, la banlieue fait partie des univers privilégiés de la bande-dessinée. Sans angélisme mais non sans caricatures parfois, les dessinateurs y dépeignent l'univers de la périphérie, avec ses dealers, son sentiment d'enfermement, sa police omniprésente...

A travers la compilation de plusieurs analyses, tentative de décryptage des raisons pour lesquelles le vote FN (Front national) gagne peu à peu des catégories qui en étaient jusque-là relativement prémunies. Sommaire. Entre plages et bocage. Chez les jeunes. Les pompiers et la flamme frontiste. En banlieue. Parmi les bénévoles et les personnes en galère.

Le gouvernement les appelle au secours dans les quartiers. Sous la pression des événements, la valeur de l'engagement citoyen des étudiants va peut-être enfin être reconnue.

Les banlieues sont vues dans les discours journalistiques et les programmes institutionnels de deux façons : soit comme le lieu de toutes les défaillances, où le risque d'explosion ne peut faire aucun doute, soit comme un lieu d'une authenticité perdue ailleurs et riche d'une vraie culture locale.

En 2007, pour la première fois dans l'histoire, plus de la moitié de la population mondiale vivra en zone urbaine. Donc, pour l'essentiel, en banlieue. Des cités d'Ile-de-France aux yourtes-villes d'Oulan Bator, de la "suburb" style "Desperate Housewives", à l'éco-banlieue anglaise, panorama des grandes périphéries du monde.