Alors que tout doit être bouclé d'ici à fin octobre, les discussions sont dans l'impasse. Reportage au coeur de l'équipe de négociateurs européens, dirigée par Michel Barnier.

Le négociateur du Brexit fait figure de troisième homme dans la course à l'investiture des Républicains pour la présidentielle

Chez Les Républicains, sa cote monte. Pour certains, l'ancien commissaire européen, longtemps regardé avec circonspection, pourrait même coiffer au poteau Xavier Bertrand et Valérie Pécresse.

Pour l'ancien commissaire de l'UE, naïveté européenne et mauvaise gouvernance ont nourri la colère sociale. Un changement est en cours.

Pour nommer Michel Barnier, le chef de l'État a bien dû dealer avec Marine Le Pen. Le voilà pieds et poings liés au RN, premier en nombre de députés, mais aussi aux LR, qui représentent moins de 5% des électeurs et qui s'imaginent tous au gouvernement. Il devra aussi composer avec des barons gourmands, une base hostile et un Gabriel Attal revanchard. Sommaire. Macron en sursis. Barnier en intérim.

Le Premier ministre peut-il redresser le pays ? La nomination de l'ex-commissaire européen LR rebat les cartes à droite... et au sommet de l'Etat. Sommaire. Michel Barnier, le régent. La méthode Barnier. Cette gauche qui ne veut pas gouverner. Le piège tendu par Le Pen. Pierre Vermeren : "Barnier peut devenir un grand Premier ministre". Jacques de Larosière : "Un peu de jugeote suffit pour équilibrer un budget". Élysée-Matignon : je t'aime, moi non plus.

Grand brûlé de la dissolution, l'ex-Premier ministre remonte sur le ring. Sa relation avec Emmanuel Macron, ses ambitions, ses mises en garde à Michel Barnier, "les angoisses françaises" qui minent le pays... Gabriel Attal prend date. Entretien vérité. Sommaire. Gabriel Attal : "J'ai une histoire à écrire avec les Français". Alain Minc : "Le gouvernement Barnier est assis sur une bombe".

Chef de gouvernement sans bagages, il paraît capable de neutraliser les extrêmes dans l’Hémicycle.

Depuis sa nomination, le nouveau locataire de Matignon invoque sa liberté et sa volonté de rompre avec les codes du macronisme. Mais en est-il si éloigné ?

Sous prétexte de ne pas effrayer les marchés, Michel Barnier entend poursuivre le serrage de vis budgétaire de ses prédécesseurs. Pour l'économiste Jézabel Couppey-Soubeyran, l'idée qu'il n'y aurait qu'une politique possible nous mène dans le mur.

Le directeur du cabinet du nouveau Premier ministre occupait hier le même poste auprès du locataire de Bercy. Peut-on continuer et tout changer ?

Dès sa nomination à Matignon, Michel Barnier a effacé des traces en ligne gênantes. Une mission devenue le métier de certains communicants.