Point de doute pour le président de l'Association des maires de France, l'Etat, « suradministré au niveau central et sous-administré au niveau territorial », n'est pas à la hauteur de la crise. Dans sa ligne de mire: la fermeture des commerces non alimentaires et la gestion du système de santé.

Comment Les Républicains veulent rebondir. Coulisses d'un grand chambardement. Sommaire. Droite, la bataille qui commence : récit. Xavier Bertrand, le chaînon manquant. Bruno Le Maire : "Nous pouvons travailler avec Macron". François Baroin : "Mon combat est d'abord celui des législatives". Le réquisitoire d'Estrosi. Mathieu Bock-Côté : "Le conservatisme n'est pas une bulle idéologique". Mathieu Laine : "Les réformateurs doivent se mettre "en marche"". Le malaise des souverainistes. Le populisme économique serait calamiteux pour la France, par Jean Tirole. Comment Macron prépare la suite.

Alors que paraît "Une histoire de France par les villes et les villages" (Albin Michel), de François Baroin, L'"Express" a confronté l'homme politique à l'historien Jean-Pierre Rioux.

L'ancien ministre, plus discret que les autres personnalités de la droite, joue une partition singulière.

Président de l’association des maires de France, Premier magistrat de Troyes, conseiller de la banque d’affaires Barclays et avocat, mais aussi joueur de tennis, chasseur et membre du conseil stratégique des Républicains... A 54 ans, François Baroin ne manque pas d’activités. Pourtant, dans sa famille politique, nombreux sont ceux qui voudraient lui en proposer une autre : candidat à la présidentielle. Avec son art consommé du compartimentage, l’intéressé parvient à laisser planer le doute sur ses intentions.

Le renoncement attendu du maire de Troyes libère la voie à droite pour le président des Hauts-de-France, qui compte occuper le terrain en cette rentrée.

Eternel indécis, le maire de Troyes semble avoir pris acte d'un alignement des planètes, au point d'évoquer le sujet avec Emmanuel Macron.