Centres de documentation et bibliothèques ne peuvent plus faire aujourd'hui l'économie de mesurer la satisfaction de leurs usagers. Feed-back indispensable au bon fonctionnement de la structure, la mesure de la satisfaction soulève des enjeux organisationnels et nécessite le respect d'une méthode

L'inspection générale des bibliothèques a diffusé en avril dernier son rapport annuel sur l'activité des bibliothèques. Un état des lieux qui révèle quelques fausses notes sur un fond de lente désaffection.

Baisse de la fréquentation des bibliothèques publiques par les seniors, en France, selon les résultats d'un rapport de l'Inspection générale des bibliothèques sur l'accès des seniors à la lecture, en 2013. Il révèle un paradoxe : alors que les 60 et plus lisent davantage que les autres tranches d'âge, leur taux d'inscription dans les bibliothèques s'avère faible. Parmi les cause : l'inadéquation de l'offre. Des actions peuvent être entreprises pour attirer les seniors. Parmi elles, l'amélioration des conditions d'accessibilité et d'accueil. Un encadré : quelques propositions innovantes.

Pour la première fois en France, on a rapproché des données des bibliothèques et des données issues des scolarités, ce qui a permis un angle d'approche original et novateur sur la réussite étudiante.

Pour bien "saisir", la valeur, il est important de s'y pencher avec une approche holistique qui tienne compte des missions et des tutelles en regard du "bénéfice" intangible qui profite à l'individu, au collectif et à la société.

Pour que l'accès à l'information via des outils nomades, largement plébiscité aujourd'hui, ne signe l'arrêt de mort des bibliothèques, une étude cerne les usages mobiles de l'information.