Les différentes enquêtes concernant les pratiques culturelles des publics ne semblent pas être réellement prises en compte dans les propositions de médiation mises en place dans les médiathèques. Est-ce dû à une méconnaissance de la part des bibliothécaires, un déni ou une incapacité à les appréhender ? A une époque où la désacralisation d'une culture dite ″légitime″ et la revendication individualiste se conjuguent, il serait judicieux de considérer de manière plus systématique les évolutions des publics afin de véritablement répondre à leurs besoins.

Réunis à Lille, les bibliothécaires français ont planché pendant trois jours sur l'art de communiquer. Objectif : se refaire une image afin d'attirer un public de plus en plus réticent.

Après et pendant la révolution numérique, la valeur sociale des bibliothèques est ré-interrogée. Face à cette nouvelle donne, la bibliothèque municipale de Lyon (Bml) recherche un modèle lyonnais à travers son projet d'établissement.

La construction de la valeur hédonique d'une bibliothèque s'appuie sur les émotions et le plaisir ressentis lors des visites. Les méthodes centrées utilisateurs peuvent être utilisées dans un contexte académique pour construire ce type de valeur.

Pour bien "saisir", la valeur, il est important de s'y pencher avec une approche holistique qui tienne compte des missions et des tutelles en regard du "bénéfice" intangible qui profite à l'individu, au collectif et à la société.

Dans les « 100 mots pour la bibliothèque » réunis par Sophie Danis pour conclure la dernière édition du Métier de bibliothécaire, on chercherait en vain celui d'« Inclusion» (on n'y trouvera pas non plus celui d'« Intégration » qui aurait pu en tenir lieu). Témoin de la rapidité avec laquelle évolue la réflexion bibliothéconomique, il semble peu probable que ce vocable ne soit pas retenu parmi ceux qui, dans une prochaine édition, s'efforceront de trianguler un espace bibliothéconomique en pleine reconfiguration.