"Black Coal", thriller glacial dans une Chine aux couleurs funèbres, oscille entre comique surréaliste et cruauté.

Cinéaste de la sixième génération, Diao Yinan observe son pays, la société chinoise et le fonctionnement de ses institutions dans tous ses aspects. Ses personnages sont des solitaires, déstabilisés, perdus, endossant parfois une identité qui n'est pas la leur, tels qu'on peut les saisir dans "Uniform", son premier film, "Train de nuit", présenté à Cannes en 2007 (Un certain regard) et sorti en France, et enfin "Black Coal" qui a triomphé au dernier festival de Berlin.

Des corps façon puzzle, une veuve troublante... Avec "Black Coal", le polar made in China fait des étincelles.

Avec "Black Coal", Ourse d'or à Berlin, Diao Yinan signe l'un des plus gros succès du cinéma d'auteur au box-office chinois. Une première.

Titres recensés : "Deux jours, une nuit" ; "La Chambre bleue" ; "Bird People" ; "Yasujiro Ozu" ; "Au fil d'Ariane" ; "Le soleil brille pour tout le monde" ; "Black Coal" ; "Et maintenant ?".