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Boucliers

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Date parution pério
2021-05-01
Retrouvé près d’Enderby au Royaume-Uni, ce bouclier antique entièrement constitué de matériaux organiques est le seul exemple du genre connu pour l’hémisphère nord. Remarquablement conservé, il remonte au IVe siècle avant notre ère. Si l’existence d’un tel armement n’était jusqu’alors soupçonnée que grâce aux évocations de Jules César dans la Guerre des Gaules, sa reconstitution, rendue possible au terme de recherches internationales et pluridisciplinaires, nous permet de mieux comprendre son processus de fabrication et son utilisation.
Numéros de page :
pp.14-15

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Date parution pério
2023-04-01
Le bouclier, qui accompagne systématiquement le guerrier médiéval, est chargé de valeurs à la fois symboliques et emblématiques. Les signes qu’il peut porter sont parfois des symboles, suggérant une idée abstraite, parfois des emblèmes, renvoyant vers une personne. Support habituel des enseignes héraldiques, le bouclier armorié est toutefois rarement porté au combat. Enfin, il peut également être chargé de valeurs spirituelles, de sens métaphoriques et constitue parfois une interface entre Dieu, les anges et l’homme qui l’arbore.
Numéros de page :
8 p. / p. 403-410 : ill. en coul.

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Date parution pério
2023-04-01
Si les épîtres de saint Paul, et particulièrement l’Epître aux Ephésiens, ont consacré au Moyen Âge l’image de la foi comme un bouclier, l’idée est bien plus ancienne et elle plonge ses racines dans l’Ancien Testament, qui ménage au bouclier de Dieu une place de choix. Cet usage métaphorique d’un objet qui appartient normalement à l’équipement militaire s’installe au cœur de l’imaginaire médiéval, qu’il s’agisse de romans, de récits didactiques et allégoriques ou tout simplement de chroniques.
Numéros de page :
20 p. / p. 411-430 : ill. en coul.

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Date parution pério
2023-04-01
Dans Artus de Bretagne, dont la première partie a été composée vers 1300, le héros porte un écu blanc ou échiqueté. L’article revient sur cette alternance ainsi que sur la paire constituée par l’écu et l’épée, deux éléments qui permettent de soutenir l’hypothèse d’une écriture en deux temps, la fin du roman étant une continuation allographe. Le motif du don des fées permet quant à lui d’éclairer la pratique intertextuelle à l’œuvre dans ce récit néo-arthurien.
Numéros de page :
16 p. / p. 431-446 : ill. en coul.

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Date parution pério
2023-04-01
Godefroy de Bouillon est l’une des personnalités importantes qui se sont imposées lors de la Première croisade. Le Cycle de la Croisade le met en avant, lui offrant un ancêtre merveilleux et un lignage illustre. Le but de cet article est d’étudier, par le texte et par l’image, le personnage de Godefroy à travers un élément héraldique majeur : l’écu. Cette pièce défensive, pourvue d’un langage propre, suit le chef de guerre depuis l’enfance jusqu’à la mort, et se transforme à chaque étape en fonction de la situation de celui qui le porte.
Numéros de page :
18 p. / p. 447-464 : ill. en coul.

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Date parution pério
2023-04-01
La richesse des marginalia qui accompagnent le texte du Roman d’Alexandre dans le ms. Bodley 264 démontre « la possible réversibilité du centre et des marges », pour reprendre les mots d’I. Fabry-Tehranchi. Cet article analyse le traitement de l’écu et des armoiries dont il est le porteur dans ces drôleries qui entrent en concurrence avec l’iconographie centrale du manuscrit, mettant en scène l’épanouissement du monde seigneurial au xive siècle.
Numéros de page :
14 p. / p.465-478 : ill. en coul.