Depuis sa dernière campagne présidentielle, la patronne du RN s'est repliée sur une équipe ramassée de fidèles. Toute une frange du parti gronde en sourdine contre ce cercle accusé de paresse, de cooptations indues et même de "communautarisme homosexuel".

Le terrain mouvant sur lequel Emmanuel Macron a entraîné le jeu politique n’en finit pas de déboussoler les partis. À un an de l’élection présidentielle, la gauche paraît à la peine, faute de savoir se rassembler ou se positionner sur des thèmes clés. Peut-elle néanmoins gagner la présidentielle en 2022 ? Et une femme peut-elle la conduire à la victoire ?

Dans une précampagne présidentielle marquée par le grand nombre des candidats à la candidature, la présence concomitante d’Anne Hidalgo et de Valérie Pécresse, qui visent à représenter les deux principaux partis de la Ve république, annonce un possible tournant dans l’histoire politique de notre pays.

Marine Le Pen avait deux semaines pour convaincre les électeurs que le péril Macron était plus fort que celui représenté par sa propre candidature, ses idées, son nom de famille. Entre dédiabolisation à grande échelle et dérapages lors desquels le RN a rappelé ce qu'il est vraiment, elle semble être tombée à mi-chemin : 41,5 % des suffrages exprimés. Plus haut que jamais, mais encore épouvantail. Voici le récit de ses deux dernières semaines.

Les candidats indépendants, sel de notre démocratie... à deux tours.

Elle est l'un des principaux empêcheurs de tourner en rond de la scène politique. Mais cette nostalgique de Ben Ali ne veut pas se contenter d'un rôle de vigie "destourienne". Entretien.

C’est la candidate qui a le vent en poupe dans le camp démocrate. Issue d’une famille modeste de l’Oklahoma, elle est devenue professeure à Harvard et est aujourd’hui perçue comme un pur produit de l’élite, ce qui pourrait la desservir.

Favorite des démocrates, la sénatrice, du genre têtu, pourrait devenir la première présidente de l'histoire. Mais elle doit gommer son image de technocrate de la côte Est.

En 1936, Franklin Delano Roosevelt avait dit des nombreuses grandes entreprises qui s’opposaient à sa réélection : "Elles sont unanimes dans leur haine pour moi. Et leur haine est la bienvenue". Elizabeth Warren, qui se présente à l’investiture du Parti démocrate pour l’élection de l’année prochaine, a la même approche. Quand une personnalité de la télévision par câble a commenté que les dirigeants des grands groupes s’inquiètent de la possibilité d’une présidence Warren, elle a publié un tweet : "Je suis Elizabeth Warren et j’approuve ce message."

En Autriche, en Grèce, en Nouvelle-Zélande, au Mexique et dans de nombreux pays, de nouvelles figures politiques féminines apparaissent. Un phénomène durable ? Pour le "Spiegel", la réponse est oui, les lignes bougent. C’est le cas aux Etats-Unis, avec Alexandria Ocasio-Cortez, élue à la Chambre des représentants, et en Finlande, avec la Première ministre Sanna Marin et son gouvernement. Ces femmes changent la pratique du pouvoir. Sommaire. 2020 les femmes au pouvoir. Alexandria Ocasio-Cortez, celle qui veut changer Washington (et le monde). Finlande, un idéal féministe. Des femmes puissantes.

La sénatrice de Californie sera la colistière de Joe Biden pour la présidentielle de novembre. Pour ce chroniqueur américain, elle incarne l’avenir, contrairement à l’actuel vice-président.

Sa stratégie, son équipe, ses idées... La maire de Paris confie à "l'Obs", en exclusivité, son plan pour la campagne présidentielle, qu'elle promet "sérieuse et audacieuse". Sommaire. Hidalgo, c'est parti ! Histoires d'une ambition.