En pleine croissance, le secteur de l'e-commerce attire de plus en plus d'investisseurs. Et les start-up européennes en profitent. Entre janvier et mai 2021, les marketplaces du continent ont levé 8,7 milliards de dollars, soit plus du double de la même période en 2020. Les spécialistes de la livraison, de l'alimentaire ou de la seconde main connaissent également un beau succès, avec des exemples de jeunes pousses ayant levé des dizaines, parfois des centaines de millions d'euros.

Pourquoi les banquiers se font rares dans la Silicon Valley ? Les entreprises américaines de logiciels ont des dettes qui ne représentent que 10 % de leurs fonds propres. En revanche, les restaurants ont souvent des dettes qui représentent 95 % de leurs actifs. Les entreprises technologiques aimeraient peut-être emprunter plus si elles le pouvaient.

En 2021, la frénésie capitalistique et financière de la fintech est à son paroxysme dans le monde. Les sociétés de capital-risque aurait cédé pour 70 milliards de dollars de participations dans des start-up fintech depuis le début de l'année, selon PitchBook. Ces jeunes entreprises attiraient moins autrefois. Autre changement : l'Europe rattrape son retard sur l'Amérique et la Chine. Le secteur, mature, attire les banques qui voient dans les fintech un moyen de combler les lacunes de leur offre numérique, de réduire les coûts et de se diversifier de leur activité première de prêteurs.

Les start-up prospèrent en France au point que le pays rivalise avec le Royaume-Uni et l’Allemagne en matière d’investissements. Une réussite à confirmer sur le long terme, juge ce quotidien londonien.

Réunis à Abidjan en avril, bailleurs de fonds et gestionnaires d'actifs se sont penchés sur l'avenir du private equity en Afrique. Une activité encore peu connue sur le continent, qui doit améliorer son image auprès des chefs d'entreprise et, demain, de l'opinion publique.

Lancé le 18 janvier 2018, le fonds Partech Africa, destiné aux jeunes pousses du continent, est doté de 57 millions d'euros. Ses dirigeants détaillent leurs objectifs.

En 2018, les jeunes pousses du continent ont levé plus de 1 milliard de dollars. Beaucoup sont prêtes à se développer hors de leurs frontières et attirent dans leur tour de table capitaux-risqueurs et multinationales.

Les fonds de capitaux privés ont changé de dimension dans les années 2010. Ils sont désormais plus privilégiés que jamais, enregistrant une progression de leur valeur de 44 % entre 2014 et 2019 selon JPMorgan Chase. Ce phénomène s'illustre notamment à travers le succès du capital-risque, via le soutien apporté aux start-up par de grands fonds d'investissement ou d'autres entreprises. Les capitaux privés ont profité d'une réglementation qui a changé en leur faveur au cours des ans, ainsi que de potentiels rendements plus élevés sur le long terme.

Les répercussions économiques du Covid-19 sont déjà tangibles dans le secteur bancaire en Afrique francophone, mais les établissements financiers restent majoritairement profitables. La crise n'est pas à l'ordre du jour. Sommaire. Banques, touchées mais pas coulées. Edoh Kossi Amenounve, directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières : "Notre marché a montré sa résilience face à la crise". Capital-risque : le néerlandais XSML voit plus grand en Afrique centrale.

Investir dans les entreprises, c'est à la fois une nécessité et souvent une bonne affaire. Nos pistes. Sommaire. Diversification : cap sur l'économie productive. Bourse. Olivier Raingeard : « Nous tablons en 2018 sur une progression plus chaotique des actions ». Prélèvement à la source : comment cela va se passer. Assurance-vie : où trouver la performance. Montagne : l'attrait de l'or blanc.