Bonnie Bassler, à la tête d'un laboratoire de l'université de Princeton, a réussi à décrypter le langage de ces micro-organismes et à les faire dialoguer. Une découverte exceptionnelle qui ouvre la voie à des traitements alternatifs aux antibiotiques.

Le plupart des cellules communiquent avec leurs voisines via des myriades de minuscules canaux. Un système de signalisation essentielle tant aux battements cardiaques qu'à la cicatrisation.

Nos cellules contiennent des systèmes de communication perfectionnées qui captent les messages externes et assurent la transmission fiable de l'information jusqu'aux molécules qui effectuent les réactions ainsi commandées.

Les sucres jouent un rôle essentiel dans les communications entre les cellules et dans le fonctionnement du système immunitaire.

Nos cellules commandent nos mouvements et nos émotions en échangeant des informations sous forme de molécules. Les biologistes comprennent assez bien la réception de ces informations, mais de nombreuses questions subsistent quant aux mécanismes d'émission des molécules.

Neurobiologie et immunologie, ces deux disciplines sont longtemps restées étrangères. Mais les synapses, symboles de la première, vont-elles bientôt les réunir ?

Le succès de la procréation médicalement assistée, durant ces vingt dernières années, ont pu accréditer l'idée que la rencontre entre un ovule et un spermatozoïde était un phénomène, sinon simple, du moins globalement bien compris.

Et si la cause première des cancers n'était pas une altération des gènes, mais un défaut de communication de cellules avec leur environnement ? Rétablir le contact pallierait les limites des thérapies actuelles.

On admet généralement que le cancer résulte d'une série d'altérations de gènes. Cette théorie ignore que l'expression des gènes est aléatoire et sous-estime le rôle de l'environnement des cellules. Peut-on rendre cohérentes ces informations ?