Grâce à elles, on va pouvoir fabriquer des neurones, des muscles, des cellules pancréatiques, et bien d'autres tissus encore. Grâce à elles, on espère pouvoir guérir des pathologies aujourd'hui incurables : la maladie de Parkinson, les myopathies, le diabète insulino-dépendant... Elles ? Les cellules souches, dont il se passe rarement une semaine sans qu'elles tiennent le haut de l'affiche, tant scientifique que médiatique.

Dans le cadre d'une disposition provisoire de cinq ans prévue par la loi bioéthique du 6 août 2004, la création de l'Agence de la biomédecine doit permettre aux chercheurs d'engager des recherches sur des lignées de cellules souches embryonnaires humaines.

Les cellules souches embryonnaires, un Eldorado ? Leurs utilisations thérapeutiques potentielles suscitent de nombreux espoirs malgré des réserves, notamment sur leur tumorigénicité.

Une soixantaine de chercheurs de 14 pays différents s'est réunie pour fonder le Groupe Hinxton, un collectif sans pouvoir réel mais espérant, grâce à l'influence de ses membres, proposer un encadremnet rationnel de la recherhce sur les cellules souches embryonnaires humaines.

Les cellules souches responsables de la croissance et du cancer du sein ont été identifiées dans la glande mammaire de souris par des équipes de chercheurs australiens et canadiens.

Des chercheurs américains ont mis au point un milieu de culture pour les cellules souches débarrassé de tout nutriment d'origine animale.

Au coeur d'une polémique récente, la recherche sur les cellules souches embryonnaires demeure l'une des promesses thérapeutiques des années à venir. Du point de vue économique et scientifique, les positions des différents pays commencent à définir un état de fait, qui conditionne lourdement la conduite des recherches.

Un biomatériau essentiellement constitué des propres cellules du patient pour restaurer le disque intervertébral ou le cartilage articulaire, altéré par vieillissement ou par accident : une mission de plus pour les cellules souches, un nouveau défi pour les chercheurs qui tentent de mettre au point le procédé idéal.

Une équipe de recherche américaine annonce avoir établi des lignées de cellules embryonnaires humaines à partir de cellules isolées, prélevées sur des embryons au stade 8 cellules. Bien que le taux de réussite soit encore faible, ce travail confirmerait la possibilité d'utiliser les cellules destinées à un diagnostic préimplantatoire pour établir des lignées, sans entraîner la destruction d'embryons.

Sur la question des cellules souches embryonnaires humaines, l'enjeu n'est plus seulement scientifique et éthique, il est aussi économique. Ce premier dossier de l'année 2007 dresse un panorama des divergences à travers le monde en matière de législation, de financements et de politique de recherche.

Des valves cardiaques humaines ont pu être créées en faisant pousser une culture de cellules souches foetales issues du liquide amniotique sur un support de plastique biodégradable selon l'annonce faite par des scientifiques suisses lors de l'American Heart Association 2006 Scientific Sessions.

En novembre 2007, deux équipes ont transformé des cellules cutanées humaines en cellules pluripotentes présentant des caractéristiques communes avec les cellules embryonnaires.