Cette anthologie réunit trois nouvelles, pour étudier ce genre littéraire et la notion philosophique du temps. Dans La carte, un écrivain découvre que le gouvernement a décidé de rationner le temps par souci d'économie. Dans Un coup de tonnerre, une agence de voyages dans le temps organise une chasse au tyrannosaure. Les Chasseurs de vieux de Buzzati pourchassent les personnes âgées.

Année après année, cet ouvrage rend compte au plus près de la vie de Cézanne (1839-1906) et de son uvre, à travers sa correspondance, le témoignage de ses tiers, ses propres écrits, ses carnets de dessin ou d'esquisses restituant sa vie, sa carrière. De manière chronologique, simultanément au travail de création, il offre le contexte politique, économique culturel et artistique de l'époque que traverse l'artiste et qui ne peut pas ne pas avoir d'une manière ou d'une autre conditionné le développement de son uvre en formant son cadre professionnel. Toutes ces données éparses sont distribuées annuellement par doubles pages selon une triple approche : la vie, l'uvre, le contexte. L'ensemble répond au souci de donner au lecteur les éléments indispensables à une meilleure compréhension de Cézanne, tant sur le plan historique et culturel que plastique. Bien des aspects de sa vie ont nourrit sa légende : son caractère, une vocation trop longtemps contrariée par son père, le destin tragique de son amitié avec Zola, son isolement progressif, l'aveu de son incapacité à réaliser , une reconnaissance tardive mais spectaculaire, aux multiples et profondes répercussions. Son uvre, variée dans ses sujets et ses genres, ses techniques et son style, se place sous le signe de la rupture et de la continuité, position ambivalente, mais ô combien féconde, à l'égard de l'art des musées , de Delacroix, de Manet ou des impressionnistes. Cette lecture croisée, du monde culturel, du monde professionnel de la peinture et du déploiement de l'uvre, dans le temps, restitue dans le détail une des plus poignantes aventures créatrices de l'art moderne.

« Tout le temps que j’ai consacré à Beauté de la beauté, j’ai tâché de garder le silence. Devant moi et la caméra, les oeuvres d’art déjà se tenaient là. Aussi n’était-ce pas moi qui les regardait, mais elles qui m’observaient. C’est pourquoi, écartant autant que possible toute information les concernant, je me suis efforcé d’enregistrer ce regard qu’elles tournaient ainsi vers moi. Je me suis également interdit d’utiliser les adjectifs "beau" ou "belle". Car ce qui est "beau" ne l’est que dans la mesure où le spectateur de Beauté de la beauté le ressent comme tel : seule son imagination pourrait y trouver quelque "beauté" que ce soit. » Kijû Yoshida