Catholiques et protestants de France se mobilisent pour leurs frères d'Orient. Une communauté menacée et contrainte à l'exil.

Al-Qaeda a ciblé une communauté déjà très fragilisée.

Opposition populaire à la signature d'un accord entérinant la présence des troupes américaines, âpres négociations sur la répartition des recettes provenant du pétrole, affrontements intercommunautaires et nostalgie à l'égard de Saddam Hussein... : tels sont les fruits que récoltent les Américains, plus de cinq ans après le début de leur aventure militaire sur le territoire irakien

Plusieurs attentats ont visé des églises. Ces actes servent les intérêts de ceux qui veulent maintenir le pays dans l'insécurité et l'empêcher de retrouver une vie normale.

Présentation de l'exposition "Mésopotamie, carrefour des cultures. Grandes heures des manuscrits irakiens" aux Archives nationales, à Paris, jusqu'au 24 août 2015.

Les chrétiens d'Iraq sont-ils des résidus de minorités à laisser partir ou mourir dans cette grande guerre qui se déroule sur le territoire iraqien, ou bien sont-ils des Eglises vivantes, enracinées dans les traditions bibliques et apostoliques de Jérusalem, d'Antioche et de Mésopotamie, et des héritiers d'une histoire et d'un passé théologiques et mystiques ?

A Qaraqosh, libérée de Daech, il ne reste rien. Deux ans et demi de martyre ont anéanti la ville. Et les familles ne reviendront pas.

On dirait que les Irakiens viennent de se rendre compte que certains de leurs concitoyens ont pour religion le christianisme. C'est depuis que ces derniers ont été chassés par Daesh de leur terre ancestrale, où ils vivaient depuis des millénaires, que leurs compatriotes se sont mis à s'interroger.

Daech avait juré de les faire disparaître. Depuis que leur capitale, Qaraqosh, a été libérée, ils reprennent espoir. Pour autant, ils n'en ont peut-être pas fini avec les persécutions et l'exode.