Trois films iraniens arrivent sur nos écrans. Choc assuré.

Ours d'or à Berlin pour "Une séparation", Asghar Farhadi semble tourner sans contraintes en Iran. Mais, comme dans son film, les apparences sont trompeuses.

Après une parenthèse française aussi inattendue que réussie, Asghar Farhadi revient sur ses terres iraniennes et dans sa ville de Téhéran, poussé par le besoin impérieux de se reconnecter au pouls vibrant de son pays. Pour se faire, il emprunte à nouveau les voies douloureuses d'un drame intime. · l'aide d'une mise en scène et d'un découpage inspirés par sa connaissance et sa pratique du théâtre, Farhadi laisse ses personnages se débattre sur la scène d'une société corsetée, pour mieux viser à l'universel.

D'Iran et d'Algérie, le festival de Nantes a rapporté deux beaux films : "Sara" de Darius Mehrjui et "Touchia" de Rachid Benhadj.

Panorama de la production iranienne présentée au festival de Fajr, où les films de guerre étaient à l'honneur.

De Téhéran à Chiraz, en passant par Mashhad, reportage chez les cinéphiles iraniens.

Le jeune cinéma iranien était à l'honneur au Forum des images en novembre 2016.

Aux sources du cinéma iranien contemporain, l'oeuvre occultée d'un héritier direct du néoréalisme italien occupe une place cruciale, marquée par un film majeur, "La Nuit où il a plu".