L'oeuvre intégrale du cinéaste canadien Xavier Dolan a remis sur le devant de la scène ce parler si reconnaissable en provenance du Québec. Pour le réalisateur, c'est même un point d'honneur de mettre au centre de son travail l'oralité à travers la verve du français québécois. Cette caractéristique permet également de réinventer la tradition filmique du Québec, que Dolan incarne pleinement aujourd'hui. Sans toutefois faire oublier ses prédécesseurs.

L'oeuvre intégrale du cinéaste canadien Xavier Dolan a remis sur le devant de la scène ce parler si reconnaissable en provenance du Québec. Pour le réalisateur, c'est même un point d'honneur de mettre au centre de son travail l'oralité à travers la verve du français québécois. Cette caractéristique permet également de réinventer la tradition filmique du Québec, que Dolan incarne pleinement aujourd'hui. Sans toutefois faire oublier ses prédécesseurs.

Dix-sept ans après "Le Déclin de l'empire américain", Denys Arcand rencontre à nouveau un grand succès international avec son dernier film, "Les Invasions barbares", qui vient de sortir en France.

Proportionnellement à sa population, la France n'est plus, d'un point de vue quantitatif, la plus importante cinématographie francophone. En effet, depuis quelques années le Québec et ses huit millions d'habitants produisent une moyenne de 35 longs métrages de fiction par an tandis que la France, presque dix fois plus peuplée, en revendique moins de 300. Petit retour en arrière pour comprendre d'où provient le dynamisme d'une cinématographie née il y a seulement 60 ans.