Socialistes, écologistes, "insoumis", communistes ont pris acte de leurs divisions dans cette présidentielle. Mais tous partagent la même interrogation : comment reconstruire demain ?

Les gauches et les écologistes ont le devoir de ne pas manquer le rendez-vous de 2022. Avec un Rassemblement national susceptible d’accéder au pouvoir, une digue républicaine craquelée, une politique macroniste dévastatrice au niveau tant social qu’écologique et sociétal, sans parler de la crise sanitaire dont les répercussions s’annoncent dramatiques, les enjeux sont immenses. Dès lors, rien ne justifie les querelles de boutiques et les chicayas génératrices de divisions stériles et d’impuissance. Sommaire. Quand le Nord montre la voie. EELV, au centre du jeu.

Alors que des dirigeants du PS, du PCF, des Verts et de la France insoumise se sont réunis le 17 avril dernier pour, éventuellement, commencer à esquisser une candidature commune à la présidentielle, la mayonnaise a déjà pris dans les Hauts-de-France. Là-bas, Karima Delli a réussi à bâtir une liste derrière elle en vue des régionales des 20 et 27 juin prochains. Mais comment diable a-t-elle réussi ce miracle ?

A tout juste un an de la prochaine élection présidentielle, alors que la menace d’un nouveau duel Macron-Le Pen au second tour n’a jamais semblé aussi évidente, voici que refont surface les sempiternels débats sur l’union de la gauche. Samedi 17 avril 2017, à l’initiative de Yannick Jadot, une première réunion a lancé les grandes manoeuvres. Et révélé au grand jour les agendas et les stratégies bien différentes des partis politiques engagés dans ces discussions.

Alors que les Français sont appelés à élire leurs conseillers régionaux à la fin de juin 2021, à peu près toute la classe politique s'accorde pour trouver ineptes les fusions de régions décidées par François Hollande. Au point de réussir à réhabiliter l'échelon départemental ! Sommaire. Grandes régions, piège à cons. Cortège de "Ni-ni". Aude. La guerre des gauches, modèle réduit.

Un vent d’anarchie souffle sur les régionales. D’une région à l’autre, les relations entre La France insoumise et les Verts passent de l’amour à la haine, sans grande cohérence politique.

La cité tourangelle prouve que le rassemblement entre insoumis, écologistes et socialistes n’a rien d’un voeu pieux lorsqu’il est le fruit d’un vrai processus de construction ouvert aux citoyens. L'article se conclut par l'interview d'Emmanuel Denis, maire écologique de Tours, intitulé "Pour gagner, il faut construire une majorité très tôt".

A partir des résultats du dernier scrutin, pour lesquelles les formations de gauche ont pratiqué des ententes à géométrie variable, "Marianne" a bâti son propre calculateur, permettant d'en mesurer l'efficacité électorale. Voici le verdict.

A l’issue des élections du 26 septembre 2021, une coalition des sociaux-démocrates, des Verts et de Die Linke est possible, mais à quelles conditions ? L’analyse d’Ates Gürpinar, de Die Linke.

Les élections législatives allemandes de 2021 marquent une rupture de grande ampleur. Le recul des chrétiens-démocrates est historique et la coalition qui s’est mise en place, inédite. Dans quelle mesure les compromis entre les trois partis qui la composent seront-ils durables ? Du fait d’une divergence de vues sur l’Europe, dans quelle mesure la relation franco-allemande sera-t-elle affectée ?

On tenait le système des partis en Allemagne pour parfaitement stable, non seulement dans la durée mais aussi par comparaison avec les autres systèmes d’Europe de l’Ouest.

Bien que la composition du prochain gouvernement de l’Allemagne ne soit pas encore connue, on peut déjà tirer quelques leçons des résultats des élections législatives. La plus importante est que les partis traditionnels peuvent réussir sans flatter les populistes ni courir après les mouvements d’extrême droite.