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Conditions sociales -- Mexique

Article

En juillet 2018, Andres Manuel Lopez Obrador a été élu président du Mexique à une très large majorité. Dirigeant d’un nouveau mouvement de gauche, le Mouvement de régénération nationale (Morena), héritier d’une tradition de luttes sociales intenses, candidat malheureux aux deux dernières élections présidentielles, Obrador a pu compter sur des alliances parfois contre-nature, mais il a su également mettre en avant les deux thèmes qui sont au coeur des préoccupations des Mexicains aujourd’hui, la corruption et la sécurité.
Numéros de page :
pp.20-22

Article

Bulletin : Pouvoirs 171
Date parution pério
2019-01-01
L’histoire politique du Mexique est particulièrement mouvementée. Entre monarchie et république, Etat unitaire et fédéralisme, le pays a hésité jusqu’au début du XXe siècle, la violence, les conflits permanents avec les Etats-Unis, l’emprise de l’Eglise, les batailles entre caciques et les trafics en tous genres n’ayant pas facilité l’établissement d’un Etat de droit. D’où une instabilité endémique et une corruption généralisée, tenant le peuple hors du jeu politique et freinant gravement le développement d’un pays au potentiel pourtant immense. Sommaire.
Numéros de page :
pp.5-24

Article

Auteurs
Bulletin : Pouvoirs 171
Date parution pério
2019-01-01
Malgré de nombreuses tentatives visant à mettre en oeuvre des programmes et des réformes de politique publique, le Mexique présente toujours de hauts niveaux de pauvreté et d’inégalités. Le pays se caractérise par de grandes disparités régionales entre le Nord et le Sud, que viennent aggraver des facteurs tels que la proximité ou l’éloignement des marchés commerciaux, les infrastructures et capacités logistiques, l’éducation et le développement du numérique, ou encore les discriminations.
Numéros de page :
pp.67-83

Article

Date parution pério
2024-05-30
Pour la première fois, les Mexicains éliront une femme à la tête du pays le 2 juin 2024 afin de succéder au charismatique Andrés Manuel López Obrador, au pouvoir depuis six ans. Une petite révolution dans ce pays machiste, marqué par la violence et la corruption. Mais le tournant populiste pris par l’actuel président pourrait se prolonger quelle que soit la gagnante, regrette la presse hispanophone. D’autant que des régions entières sont sous la coupe des cartels. Sommaire. À Mexico, la révolte des danseurs de rue. À la fin, c’est l’autoritarisme qui gagne.
Numéros de page :
pp.30-37