Chez les antiquaires, c’est plus qu’un nom : une marque. Etablis à Paris depuis 1875, les Kraemer vendent du mobilier du XVIIIe siècle à des collectionneurs et des musées du monde entier. Une réputation que rien n’était venu entacher... jusqu’à ce qu’éclate, en 2016, l’affaire des fausses chaises de Versailles. Mise en examen, la famille clame son innocence. Et tente de renouer avec la discrétion de mise dans le milieu.

A la faveur de l'engouement pour un design à moindre coût, le marché du faux explose. Simple imitation ou contrefaçon fidèle, les copies de meubles iconiques et d'objets de marque pullulent sur Internet et dans les grandes enseignes. Analyse du fléau.

Plagiat, parasitisme, appropriation, détournement, contrefaçon... Il existe une infinité de moyens pour copier une oeuvre. "Beaux Arts" a enquêté sur les pratiques frauduleuses ayant récemment agité la planète arty.

Les tribunaux doivent parfois se prononcer sur des litiges en matière de création. Entre l’enseigne espagnole Zara et le label californien Thilikó, l’objet du contentieux porte sur l’utilisation frauduleuse de vêtements. La supercherie était grossière.