Poète français (1823-1891, membre de l'école littéraire dite du Parnasse. En réaction contre le lyrisme romantisme, il prône un idéal de beauté incarné par la perfection de la forme. Il s'essaya à diverses techniques de versification, trouvant son inspiration tant chez les poètes de la Pléïade, chez Chénier que dans la chanson populaire. Critiqué par certains qui ne voyaient dans son oeuvre qu'une vaine tentative de ressusciter la mythologie et des formes désuètes, nombreux furent les admirateurs de Banville qui goûtaient son art gai et brillant, d'une virtuosité incomparable.

Des études sur l'oeuvre et la carrière de M. Schwob (1867-1905), philologue, explorateur du jargon des bandits de grand chemin, écrivain en rupture avec les écoles de son temps, auteur d'une oeuvre hantée de doubles, de masques et de spectres.

Propose à l'occasion de l'anniversaire du procès de réhabilitation de Dreyfus (1906), deux oeuvres essentielles de Jean-Denis Bredin en même temps qu'un portrait de la IIIe République. L'ensemble retrace la célèbre affaire, en évoquant plus particulièrement le journaliste B. Lazare, qui fut le plus lucide et efficace des défenseurs de Dreyfus dans le monde intellectuel.

Paru pour la première fois en 1895, ce recueil contient 50 portraits d'auteurs de l'époque, poètes ou prosateurs, célèbres ou obscurs, académiques ou d'avant-garde, brossés par un journaliste anarchiste (1865-1903) qui allait devenir quelques années plus tard le premier des dreyfusards.

Pour se connaître soi-même, il n'est pas de meilleur moyen que de connaître bien son ennemi. Le narrateur va devoir s'employer à débusquer le sien, Désiré Nisard, critique littéraire mort en 1888 et oublié presque aussitôt, mais dont les jugements versatiles pèsent, de l'avis du narrateur, comme une chape de plomb sur l'humanité.