Découvert lors du Red Bull Music Festival à New York, Brujas, collectif de skateuses, mêle mode streetwear, engagement et culture underground. Rencontre avec Arianna Gil, une de ses têtes pensantes.

Vingt-trois ans que You Must Create, aka YMC, impose son vestiaire simple et imprégné de street culture. Rencontre avec Fraser Moss, son créateur, "vieux con" autoproclamé mais toujours aussi pertinent.

Il n'y a pas que Los Angeles ou Barcelone... A Paris, sur les spots de République, du Palais de Tokyo ou de la porte de la Muette, "rident" des skateurs de tous âges, couleurs ou conditions. Qui perpétuent une culture toujours underground et authentique.

Sa poésie brute fait rêver les cités et s'encanailler les bien-nés. Depuis quinze ans, Booba règne sur le rap français. Un terrain de jeux sur lequel l'artiste fait la loi à coups de punchlines virtuoses, obscènes et ravageuses. Celles-ci lui valent quelques inimitiés qu'il règle sur les réseaux sociaux ou avec ses poings, comme à Orly début août 2018. A 41 ans, entrepreneur accompli, fils prévenant et père protecteur, il n'en reste pas moins hanté par la violence. De mauvaises pulsions qui pourraient le faire repasser par la case prison, à l'issue de son procès le 6 septembre 2018.

Née il y a cinquante ans à New York, la culture hip-hop est devenue universelle. Vous n'y entendez rien ? Voici quelques clés pour comprendre.

Après avoir imaginé une aventure musicale sur Internet avec Pv Nova, Waxx a sorti son premier album solo, "Fantôme", en avril 2019. Une musique que l'on peut tout à fait écouter en lisant l'intégrale de "Silencio" parue avant l'été chez Glénat. Rencontre avec l'artiste dans ses locaux en banlieue parisienne.

Il a suffi du buzz de quelques vidéos stylées de roller dance et de roller skating pendant le confinement pour que le monde entier se mette au patin. En particulier, les queers et les féministes. En se demandant pourquoi, "Causette" est remontée aux racines d'un sport très politique, qui doit beaucoup aux communautés afros. Par

Cela fait quelques années que les 13e et 14e arrondissements, dans le sud de la capitale, sont une pépinière du rap et du street art. A la lisière des très chics 5e et 6e arrondissements, ces quartiers hérissés de tours qui ont accueilli les différentes vagues migratoires sont toujours un lieu de brassage social. Non, le rap ne vient pas que de banlieue.

De la place Vendôme aux Champs-Elysées, les danseurs de hip-hop investissent les lieux les plus prestigieux de la capitale pour filmer leurs chorégraphies sur Tiktok. Dans l'espoir de faire carrière.

« Un jour de mon salaire, c’est leur assurance-vie », lançait Booba en 2006. Inspiré par le modèle américain de la réussite par l’argent, le rappeur aura fait des émules, du « fuck le Smic » de Kaaris au « Se lever pour 1 200, c’est insultant » de SCH, en passant par le « voir ses darons s’tuer comme des esclaves pour des salaires de merde, ça fait mal » de Gradur. Le mépris du salaire de base, trop faible pour permettre une quelconque ascension sociale, n’a jamais été aussi assumé par le rap français, lequel porte aux nues la violence, la drogue, le sport et, moderato cantabile, le chant.

L’avenir de la culture passe par les cultures urbaines et les différentes formes d’expressions issues des banlieues (rap, stand-up, slam, cinéma...) qui renouvellent la langue française.

De la rue aux galeries, des terrains vagues aux défilés de mode, de la prison à l’Élysée, le hip-hop bouleverse la création contemporaine. La Philharmonie de Paris tente une rétrospective du mouvement, version française.