Le chercheur Stanislas Dahaene a exploré la mécanique neuronale qui permet la lecture. Epoustouflant.

Ce spécialiste des sciences cognitives utilise les progrès de l'imagerie médicale pour affiner la connaissance des fonctions cérébrales.

Malgré bien des réticences, la science expérimentale s'est finalement lancée dans l'exploration de la conscience, jadis chasse gardée de la philosophie. Celle-ci n'a pourtant pas dit son dernier mot. Ainsi, un philosophe ne se prive pas d'épingler la théorie proposée par le neuroscientifique français Stanislas Dehaene.

Comment le cerveau humain a-t-il pu apprendre à lire ? Tenter de répondre à cette question, c'est lever un sérieux coin du voile sur la manière dont les enfants d'aujourd'hui devraient s'y prendre.

Ils sont psychologues, sociologues, philosophes ou historiens : chacun à sa manière, ces penseurs déchiffrent les mécanismes de la cognition, les ressorts de la motivation, le rôle de la pédagogie ou l'évolution de l'école. Sciences humaines les a rencontrés et propose un tableau, non exhaustif, de quelques figures qui occupent aujourd'hui le devant de la scène.

A quatre jours, un nouveau-né fait parfaitement la différence entre un et deux. Plus tard, il comptera spontanément sur ses doigts. Puis les maths mobiliseront au moins huit parties de son cerveau. Passionnant.