Photos trafiquées, vidéos scabreuses, pseudo-révélations... Pour entacher la réputation des leaders de l'opposition à l'approche de la présidentielle, les partisans de Vladimir Poutine usent des mêmes ficelles qu'à l'époque soviétique. Pas sûr que ça marche.

Les catastrophes meurtrières, fréquentes en Russie, font l'objet de folles rumeurs. Le pouvoir n'hésite plus à s'en servir pour détourner l'attention de la population des véritables problèmes.

Un article du "Washington Post" sur le rôle des médias liés à Moscou a suscité la controverse

Une nouvelle page Web du ministère des Affaires étrangères russe dénonce les articles étrangers considérés comme faux. Sans expliquer les critères retenus.

Après l'écrasement d'un avion malaisien dans la zone contrôlée par les séparatistes ukrainiens, le 17 juillet 2014, la presse russe a répandu les informations les plus fantaisistes, pourvu qu'elles ne dérangent pas le pouvoir en place à Moscou. Dans un conflit où chacun se voit sommé de choisir son camp, les médias français ne font pas exception au manque général de discernement et de rigueur.

Pour une partie de l'intelligentsia et du peuple russe, l'ancien milliardaire est demeuré pendant dix ans un personnage suspect. On lui prête ici l'ambition non avouée de revenir en politique et de remettre le pays entre les mains des oligarques.